Le penalty n'a pas suffi. Antoine Griezmann, qui a permis à l'équipe de France de prendre l'avantage face à l'Australie lors de son entrée dans la Coupe du monde, samedi (2-1), n'a pas réalisé un grand match pour autant. C'est que semble penser également son sélectionneur, Didier Deschamps.
"Il doit faire plus" et "lui aussi, il en est conscient", a déclaré le patron des Bleus dans l'émission Téléfoot sur TF1. "Antoine, c'est Antoine. C'est notre leader d'attaque et il le restera. Il était peut-être un peu moins bien aussi", a insisté Deschamps. Un peu à la surprise générale, le patron des Bleus a même sorti Griezmann à la 70e minute de jeu pour faire entrer Olivier Giroud, victime au coup d'envoi du système en 4-3-3 autant que du coup reçu à la tête lors du match amical face aux États-Unis.
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— Téléfoot (@telefoot_TF1) June 17, 2018
Didier Deschamps réaffirme sa confiance à Antoine Griezmann ⬇⬇https://t.co/QXX6icfPwg
Sa sortie, "une décision ponctuelle sur ce match". "Que quelqu'un soit déçu quand il sort... C'était une décision ponctuelle sur ce match", a tenu à nuancer Deschamps. Un peu plus tôt dimanche, le latéral gauche des Bleus, Lucas Hernandez, coéquipier de Griezmann à l'Atlético de Madrid, avait confié que "Grizi" était "un peu fâché" au moment de sa sortie. "C'est normal, c'est un joueur très ambitieux, mais dans le vestiaire, le bus et le camp de base, il était content."
Par ailleurs, Lucas Hernandez a assuré que Griezmann n'avait pas été perturbé par le long feuilleton sur son avenir en club et sa décision tardive de rester à l'Atlético malgré les avances du FC Barcelone. "Son choix de rester à l'Atlético, il l'a fait il y a un mois. La vidéo est sortie il n'y a pas longtemps, mais dans sa tête il était bien, motivé à 100%", a assuré Lucas Hernandez, l'un des meilleurs joueurs tricolores samedi face à l'Australie.