On n'efface pas une claque comme celle reçue il y a quatre ans par l'Allemagne en demi-finales (7-1) d'un revers de main. Staff et joueurs du Brésil s'en sont visiblement rendu compte, dimanche, puisqu'ils ont été plusieurs à souligner que la Seleçao s'était crispée au moment de l'égalisation de Steven Zuber pour la Suisse (50e minute), but qui scella le sort de la rencontre (1-1).
"Le stress et l'anxiété du premier match". "Après leur but, on a senti la pression", a ainsi expliqué le sélectionneur, Tite. "C'est un enseignement. On doit être plus froids dans la finition. Bien sûr, je voulais gagner et je m'attendais à gagner. Je ne suis pas content de ce résultat. Jusqu'à leur but, j'étais content, on bougeait bien. Puis ils sont montés et on ne les a pas bien bloqués. Ensuite, il nous a fallu dix minutes pour retrouver notre rythme. La finition n'a pas été bonne. C'est le stress, l'anxiété du premier match. C'est valable de mon côté aussi."
Le gardien brésilien, Alisson, a confirmé que ce premier match avait été difficile sur le plan des émotions. "Il y avait un peu de nervosité, d'anxiété", a précisé le portier de la Roma. "Après ce match, je pense qu'on gérera ça mieux. Après le but encaissé, on aurait pu rester plus tranquille. Mais c'était un match dur, ils ont bien défendu, nos attaquants ont eu très peu de ballons propres." Thiago Silva, qui était de la dernière campagne mondiale (mais qui n'était pas du 7-1 concédé face à l'Allemagne), a estimé que le Brésil avait "toujours la pression". Face au Costa Rica, vendredi, pour son deuxième match, c'est sûr qu'il l'aura.