Pour des débuts, on espérait mieux. Mais l'essentiel est là : l'équipe de France s'est imposée dans la douleur face à l'Australie (2-1), samedi à Kazan. Les Bleus peuvent remercier l'arbitrage vidéo et la goal line technology.
Une première période très compliquée. Mais que cela a été dur... En première période, les "Socceroos" ont répondu à la technique des jeunes Bleus par un jeu rugueux, se procurant même la meilleure occasion. Heureusement, Hugo Lloris a bien plongé pour éviter un but contre son camp de Corentin Tolisso, qui prolongeait un coup franc (17e).
La VAR, première. Finalement, ce n'est ni Ousmane Dembélé, ni Kylian Mbappé, plus jeune Bleu à disputer un tournoi majeur, qui a débloqué la rencontre, mais bien la VAR (l'arbitrage vidéo, ndlr), peu avant l'heure de jeu. Antoine Griezmann s'est en effet vu attribuer un penalty après que l'arbitre uruguayen Andres Cunha a interrompu le jeu pour regarder les images sur la touche. Une façon pour la France d'entrer dans l'histoire en étant la première équipe à bénéficier de cette technologie en Coupe du monde. C'était déjà le cas il y a quatre ans, avec la goal line technology. Mais le penalty transformé par "Grizi" (58e) s'est vite suivi de l'égalisation australienne (62e), sur un penalty concédé par Samuel Umtiti, coupable d'une main évitable, et transformé par le capitaine Mile Jedinak.
Merci Pogba et la goal line. Les Bleus retombaient alors dans leurs travers, jusqu'à un coup du sort, cette fois. À la suite d'un double une-deux avec Mbappé et Olivier Giroud, le Mancunien a vu sa tentative déviée sur la barre par Behich... avant que le ballon ne retombe juste derrière la ligne (81e). Un but validé par la goal line technology, cette fois, qui permet donc aux Bleus de remporter leur premier match dans cette Coupe du monde. Et d'aborder avec un peu moins de pression leur prochain rendez-vous, jeudi face au Pérou (17 heures).