Coupe du monde : cinq choses à savoir sur Brésil-Suisse

Neymar et le Brésil affrontent la Suisse de Shaqiri.
Neymar et le Brésil affrontent la Suisse de Shaqiri. © AFP
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Neymar et ses compatriotes entrent en scène dimanche soir contre la "Nati" avec l'intention de faire oublier leur déroute de 2014.

Des dribbles, des stars et Neymar : le Brésil fait ses grands débuts dans la Coupe du monde contre la Suisse, dimanche soir, à 20h. L’attaquant du PSG, qui s’est bien remis de sa blessure contractée en février, sera bien évidemment la principale attraction de cette rencontre du groupe E (qui comprend aussi la Serbie et le Costa Rica). Le talent du "Ney" sera bien utile à la Seleçao, quintuple championne du monde et comme toujours l'un des grands favoris au titre, pour percer le coffre-fort de la solide défense suisse.

Neymar revient en forme. Sa blessure au pied, en février contre l’OM, est quasiment oubliée. Après des mois d’absence, Neymar a repris la compétition avec le Brésil, disputant deux matches amicaux contre l’Autriche et la Croatie avec… deux buts à la clé. Oui, la star du PSG reste toujours un formidable joueur, capable de faire basculer le sort d’une rencontre sur un dribble, un geste, une arabesque. "Il n'est pas à 100% pour l'instant. Mais il a des qualités physiques particulières, la vitesse notamment. Il est toujours rapide, il n'a pas perdu cette vitesse mais il n'est pas à 100%", a pourtant expliqué Tite, son sélectionneur. Alors imaginez ce que ça peut donner quand il sera à 100%...

 

Il n’y a pas que le "Ney" dans la vie. Oui, Neymar est la grande star de ce Brésil. Mais si la Seleçao est l’un des favoris au titre, c’est parce que son effectif fait très, très peur. Alisson est actuellement l’un des meilleurs gardiens au monde, la défense avec Thiago Silva, Miranda, Marcelo et Marquinhos est très solide, tout comme le milieu de terrain, avec Fernandinho, Casemiro et Paulinho. Et que dire de l’attaque, avec Coutinho, Gabriel Jesus ou Willian. Que du très, très lourd !

Le Brésil en opération rédemption. Le Brésil n’a de toute façon pas le choix : seul un titre de champion du monde pourra effacer le traumatisme de sa Coupe du monde 2014, conclue par une élimination aussi traumatisante qu’humiliante contre l’Allemagne en demi-finales (7-1). Avec Neymar en guide, la Seleçao est en opération rédemption. La sixième étoile, voilà l’objectif de tout un pays.

Objectif huitièmes pour la "Nati". La Suisse n’a pas la prétention d’aller aussi loin, mais elle reste une solide équipe. La "Nati" a les moyens de faire aussi bien qu’en 2014, où elle avait atteint les huitièmes de finale, éliminée au bout du temps additionnel par l’Argentine (1-0). Les Suisses avaient atteint le même stade à l’Euro 2016, battus cette fois aux tirs au but par la Pologne (1-1, 4 t.a.b. à 5). Mais avant de penser aux huitièmes, la Suisse devra faire mieux que les deux autres équipes du groupe E, le Costa Rica, la surprise du dernier Mondial, et la Serbie, de retour au plus haut niveau.

La défense, toujours le point de la Suisse. Pour passer le premier tour, la "Nati" s’appuiera avant tout sur sa solidité défensive. Les Suisses, comme toujours très difficiles à manier, n’ont encaissé que 7 buts en 12 matches de qualification. En attaque, Shaqiri, le puissant joueur de Stoke City, et Haris Seferovic, du Benfica Lisbonne, constituent leurs principaux atouts. Tous deux devront réaliser un grand match pour créer l’exploit face au Brésil.