Que retenir de cette nette victoire de l'équipe de France face à l'Uruguay en quarts de finale de la Coupe du monde (2-0), vendredi ? Pour Raymond Domenech, le suspense n'était pas vraiment de mise : "On présentait l'Uruguay comme une équipe solide. La France a su déjouer cette organisation-là", une Celeste qui n'avait encaissé qu'un but en quatre matches avant la rencontre disputée à Nijni Novgorod.
Une frayeur et c'est tout. "On n'a pas réellement tremblé", confirme Nabil Djellit sur le plateau de Bons Baisers du Mondial. Après l'ouverture du score de Raphaël Varane sur un coup franc d'Antoine Griezmann (40e), les Bleus ont pourtant failli concéder l'égalisation sur une tête de Martin Caceres avant la pause. Mais Hugo Lloris a réussi une superbe parade pour conserver l'avantage. En seconde période, le but d'Antoine Griezmann (61e) a scellé la qualification de l'équipe de France en demi-finales.
Que pouvait-il arriver aux Bleus ? Raymond Domenech se dit globalement impressionné par l'attitude des hommes de Didier Deschamps, vendredi. "On n'a même pas vibré. On avait l'impression qu'il ne pouvait rien arriver, tellement elle était solide. Gagner des quarts de finale comme ça, on peut dire bravo. Il faut aussi dire 'cocorico', parfois", analyse Raymond Domenech.