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Noémie Loiselle , modifié à
En déplacement ce vendredi 25 octobre dans le Rhône pour rencontrer les victimes des inondations, le Premier ministre en a profité pour annoncer une série de mesures, afin de permettre à la France de mieux anticiper les catastrophes naturelles toujours plus fréquentes et intenses. 

Michel Barnier s'est rendu dans le Rhône Givors aux côtés des sinistrés. Durant son déplacement, le Premier ministre a aussi lancé le troisième plan national d'adoption au changement climatique.

"Il y a un décalage"

Le premier ministre est d'abord venu rencontrer les sinistrés du centre commercial Givors de Vallée, au sud de Lyon. Une semaine après les inondations, les dégâts sont encore très visibles, les déchets s'empilent et il y a encore beaucoup d'eau et de la boue au sol.

Un commerçant l'interpelle :"Il répétait souvent à l'assemblée qu'il serait très attentif. Et moi, j'ai envie de vous dire qu'il y a plein de gens qui seront attentifs à ce que vous allez faire par la suite. Vous êtes à Paris, nous on est à Lyon, mais j'ai l'impression qu'il y a un décalage". 

S’adapter à une France à + 4 °C

Michel Barnier l'assure aux commerçants, l'arrêté de catastrophe naturelle pour toutes les communes sera publié dès la semaine prochaine. Avec le dérèglement climatique, les inondations seront de plus en plus fréquentes. La France doit se préparer à une hausse de 4 degrés d'ici 2100, affirme Michel Barnier, qui a détaillé le troisième plan d'adaptation au réchauffement climatique.

"Et le coût de cette adaptation au changement climatique doit être vu aussi comme un investissement, 1 € investi dans la prévention, probablement 7 à 8 €", pour atteindre 300 millions d'euros en 2025 a-t-il assuré.