Les émissions de gaz à effet de serre en baisse de 5,8% en France en 2023, annonce Gabriel Attal

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avec AFP // Crédit photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
C'est un chiffre meilleur qu'attendu. Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé que les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 5,8% en France en 2023 par rapport à l'année précédente. La France entend réduire ses émissions de 50% d'ici 2030 pour se conformer aux engagements européens, ce qui implique de considérablement augmenter le rythme des baisses. 

Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 5,8% en France en 2023 par rapport à 2022, un chiffre meilleur qu'attendu, a annoncé Gabriel Attal mercredi lors d'un meeting en Mayenne, estimant n'avoir "de leçons à recevoir de personne" en matière écologique.

"Nous n'avons de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale"

"Nous avons eu de la part du Citepa (organisme spécialisé sur ces émissions, NDLR) les chiffres définitifs des émissions de CO2 en 2023. Elles ont en réalité baissé en France de 5,8%", s'est félicité le Premier ministre. Ce recul survient après un repli de 2,7% sur l'ensemble de l'année 2022. Le Citepa avait évalué en mars la baisse en 2023 à 4,8% sur la base de données préliminaires. "Nous n'avons de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale", a ajouté Gabriel Attal, alors que la liste de la majorité est talonnée par celle du Parti socialiste menée par Raphaël Glucksmann.

 

La France entend réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% (-55% en net) d'ici 2030 pour se conformer aux engagements européens, ce qui implique de considérablement augmenter le rythme des baisses. À l'horizon 2050, elle ambitionne la neutralité carbone. Face aux satisfecits du gouvernement, les ONG environnementales jugent que ces baisses sont avant tout conjoncturelles (hiver doux, ralentissement économique...).

Certaines d'entre elles poursuivent l'État en justice dans une procédure surnommée "l'Affaire du siècle" pour le contraindre de rattraper le retard accumulé sur la période 2015-2018.