Affaire Jubillar : vers un procès d'assises à la fin septembre 2025 selon les avocats

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avec AFP // Crédit photo : Fred SCHEIBER / AFP
Ce mardi, des avocats du dossier ont annoncé que le procès pour meurtre de Cédric Jubillar devrait se tenir entre fin septembre et octobre 2025. Accusé d'avoir fait disparaître son épouse, Delphine, en décembre 2020, le peintre-plaquiste de 37 ans sera jugé à Albi, devant la cour d'assises du Tarn.

Le procès d'assises de Cédric Jubillar, accusé d'avoir fait disparaître son épouse Delphine en décembre 2020, devrait se tenir entre fin septembre et octobre 2025, ont indiqué ce mardi des avocats du dossier à l'issue d'une réunion de préparation de cette audience. "On s'orienterait vers une audience qui commencerait vers la fin septembre pour quatre à cinq semaines", a expliqué à quelques journalistes Maître Alexandre Martin, l'un des trois avocats de Cédric Jubillar, après une réunion avec des magistrats en charge de l'organisation de cette audience, à la cour d'appel de Toulouse.

 

Procès pour meurtre 

L'un des avocats des parties civiles, Maître Philippe Pressecq, a indiqué de son côté à l'AFP un "créneau du 22 septembre au 10 octobre" pour ce procès pour meurtre qui doit se tenir à Albi, devant la cour d'assises du Tarn. Delphine Jubillar, infirmière et mère de deux enfants, avait disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-les-mines (Tarn).

Cette disparition avait suscité un grand émoi en France, quelques jours avant les fêtes de Noël et quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de son épouse en Haute-Saône, qu'il avait longtemps nié en endossant le rôle du mari éploré. Cédric Jubillar, peintre-plaquiste âgé de 37 ans, a été mis en examen pour meurtre et placé en détention le 18 juin 2021.

 

Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, ni preuve irréfutable, les enquêteurs ont la conviction que Cédric Jubillar a tué son épouse, alors qu'elle venait de lui annoncer son intention de divorcer. "C'est un procès hors normes où tout est contesté, de nombreux témoins seront cités, des experts aussi, (...) comme tout est discuté, c'est une analyse très pointue qu'il faudra faire de ce dossier", a souligné Maître Martin.

Aux assises, "c'est une procédure orale, les jurés n'ont pas le dossier, ils vont donc en prendre connaissance à l'audience, à l'écoute de tous les intervenants, donc il est clair qu'il y aura beaucoup d'auditions à organiser pour que les jurés arrivent à intégrer tous les éléments (...) pour à l'issue rendre une décision", a-t-il ajouté.