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Attentat à Paris : la garde à vue de la proche de l'assaillant, fichée S, levée

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La garde à vue de la proche de l'assaillant mis en cause dans l'attentat perpétré samedi soir près de la tour Eiffel à Paris a été levée dans la nuit de mardi à mercredi. (Illustration)
La garde à vue de la proche de l'assaillant mis en cause dans l'attentat perpétré samedi soir près de la tour Eiffel à Paris a été levée dans la nuit de mardi à mercredi. (Illustration) © MAGALI COHEN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

La garde à vue de la proche de l'assaillant mis en cause dans l'attentat perpétré samedi soir près de la tour Eiffel à Paris a été levée dans la nuit de mardi à mercredi. D'après une source proche du dossier, cette femme de 27 ans "appartient à la sphère djihadiste" et avait reçu une proposition de mariage récente de l'assaillant.

La garde à vue de la proche de l'assaillant mis en cause dans l'attentat perpétré samedi soir près de la tour Eiffel à Paris a été levée dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué le Parquet national antiterroriste (Pnat) à l'AFP.

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La garde à vue a été levée "sans poursuites à ce stade", a-t-on précisé de même source. Cette mesure "n'était plus nécessaire pour les investigations en cours, il n'y avait pas d'éléments à son encontre susceptibles de caractériser une infraction pénale".

Une femme de 27 ans qui "appartient à la sphère djihadiste"

D'après une source proche du dossier, cette femme de 27 ans "appartient à la sphère djihadiste" et avait reçu une proposition de mariage récente de l'assaillant, comme l'ont indiqué certains médias. L'assaillant âgé de 26 ans, le Franco-Iranien Armand Rajabpour-Miyandoab, l'avait "vue la veille" de son passage à l'acte, selon une source proche de l'enquête.

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L'auteur de l'attaque doit être présenté mercredi, a priori en fin de journée, à un juge antiterroriste en vue d'une mise en examen, selon la source proche du dossier. Cet homme connu des services de renseignement pour son islamisme radical et ses troubles psychiatriques a dit avoir agi en "réaction à la persécution des musulmans dans le monde". Il est apparu devant les policiers "très froid", "clinique", "désincarné", selon la source proche de l'enquête.

 

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Armand Rajabpour-Miyandoab avait été interpellé juste après l'attaque qui a causé la mort d'un touriste germano-philippin de 23 ans et blessé deux autres personnes, samedi soir non loin de la Tour Eiffel, à quelques mois des Jeux olympiques d'été dans la capitale (26 juillet-11 août).

Le gouvernement est sous pression après cet attentat survenu après celui, mi-octobre, d'Arras (Pas-de-Calais), qui a coûté la vie à un enseignant et conduit au relèvement du plan Vigipirate au niveau maximal "urgence attentat". Depuis samedi, le suivi médical de l'assaillant a suscité interrogations et critiques.