L'accusé de 42 ans a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs terroristes, en raison de sa "très grande proximité" avec l'assaillant, et parce qu'il "avait connaissance de (sa) radicalisation violente", a déclaré la présidente de la cour d'assises de Paris.
Audrey Mondjehi a en revanche été reconnu non-coupable du chef de "complicité" d'assassinats et de tentative d'assassinats terroristes, car, s'il "savait que le projet criminel de Chérif Chekatt était en cours d'élaboration", il "en ignorait les modalités précises", a estimé la cour, spécialement composée de magistrats professionnels.
Un accusé, sur les quatre, acquitté
Le quadragénaire, de nationalité ivoirienne, a en outre été condamné à une interdiction définitive du territoire français. Christian H. et Frédéric B., poursuivis pour avoir également joué un rôle d'intermédiaire, mais de moindre importance, ont été reconnus coupables d'association de malfaiteurs de droit commun.
>> À LIRE AUSSI - «Urgence attentat» : ces autres fois où le plan Vigipirate a été relevé à son niveau maximal
Ils ont été condamnés respectivement à cinq ans de prison, dont six mois avec sursis, et quatre ans, dont un an avec sursis. La partie ferme de leur peine étant couverte par le temps passé en détention provisoire, ils ne retourneront pas en prison.
Un quatrième accusé, Stéphane B., a été acquitté. La cour a considéré qu'on ne pouvait lui imputer "aucune participation active" aux faits.