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Cold case : un homme en garde à vue pour un meurtre commis en 2003 à Pantin

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min
Cold case : un homme en garde à vue pour un meurtre commis en 2003 à Pantin
Cold case : un homme en garde à vue pour un meurtre commis en 2003 à Pantin © Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Dans le cadre d'une enquête du pôle "cold case" du parquet de Nanterre, un homme a été interpellé mercredi pour un meurtre commis 22 ans plus tôt en Seine-Saint-Denis. En 2003, Antoine Belmonte, 53 ans, avait été tué d'une balle dans la tête. Le pôle de Nanterre s'est saisi du dossier en 2022.

Un homme a été interpellé mercredi pour le meurtre d'Antoine Belmonte, commis 22 ans plus tôt à Pantin, en Seine-Saint-Denis, dans le cadre d'une enquête du pôle "cold case" du parquet de Nanterre, a indiqué jeudi le ministère public.

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"Les enquêteurs de la brigade criminelle de la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris ont interpellé un homme, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte du chef d'assassinat", a expliqué Valérie Courtalon, procureure par intérim de Nanterre, dans un communiqué. La personne en garde à vue a été interpellée dans le Loiret. En 2003, M. Belmonte, 53 ans, avait été tué d'une balle dans la tête alors qu'il regardait par l'oeilleton de sa porte.

"Des auditions sont en cours"

Très vite, les enquêteurs avaient envisagé que son meurtrier ait confondu l'homme avec un policier porteur du même nom. Cet autre Antoine Belmonte avait été condamné en 1995 à 5 ans de prison avec sursis pour coups et violences volontaires ayant entraîné, sans avoir voulu la donner, la mort d'un adolescent de 13 ans en 1992, lors d'une intervention de police.

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Quelques semaines avant sa mort, M. Belmonte avait en effet été attaqué chez lui par un inconnu qui lui avait parlé de sa carrière de policier. Hormis son nom, les deux Belmonte n'avaient aucun lien. "Les investigations ne permettaient pas d'identifier l'auteur des faits" et "une ordonnance de non lieu était rendue", a détaillé le ministère public.

Le pôle crimes sériels ou non élucidés (PCSNE), ou pôle cold case, basé à Nanterre, s'est saisi du dossier en 2022. "De nouvelles analyses notamment génétiques étaient réalisées à la demande de Nathalie Turquey, magistrat instructeur du PCSNE, lesquelles permettaient d'orienter à nouveau les investigations dès 2024", a indiqué le parquet.

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"La personne actuellement en garde à vue a été interpellée hier (mercredi) matin dans le Loiret. Une perquisition a été réalisée à son domicile. Des auditions sont en cours, dont celle du suspect", a-t-il ajouté.