Deux personnes, étroitement surveillées par le Renseignement français en raison de leurs liens avec la mouvance islamiste, ont été interpellées et placées en garde à vue en Gironde à l’occasion du passage de la flamme olympique. Selon les informations d’Europe 1, les deux hommes, respectivement âgés de 23 et 33 ans, n’ont pas respecté leurs obligations et se sont rendus dans des "zones qui leur étaient interdites".
Mesures de surveillance
Les deux mis en cause font l’objet d’une Mesure Individuelle de Contrôle Administratif et de Surveillance, dite MICAS, pour leurs idéologies islamistes. Le premier, âgé de 23 ans, était connu des services de renseignement pour des propos pro-djihadistes répétés sur la voie publique. Il avait par ailleurs été condamné à une peine d’emprisonnement ferme en octobre 2022. Le second, âgé de 33 ans, a été condamné en janvier dernier pour apologie publique du terrorisme.
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Depuis le début du relais de la flamme olympique, qui se passe sans incident grâce à la mobilisation exceptionnelle des services du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, le nombre de MICAS délivrées par les préfets a fortement augmenté : 77 sont aujourd’hui en cours. Les mesures d’entraves continueront d’être renforcées à l’approche des Jeux olympiques.