1:39
  • Copié
Mélina Facchin / Crédits photo : FREDERICK FLORIN / AFP
Malgré le travail des gendarmes mobilisés, les recherches pour retrouver Lina, une adolescente de 15 ans disparue en septembre dernier, restent vaines pour le moment. Mais, si le principal suspect s'est suicidé à la mi-juillet, son profil se précise. 

Les recherches doivent se poursuivre ce jeudi matin, dans les Vosges, afin de retrouver la jeune Lina, une adolescente de 15 ans qui avait disparu en septembre dernier dans le Bas-Rhin. Depuis mardi, 80 gendarmes et chiens sont mobilisés. Ce mercredi, les équipes se sont notamment attardées dans une zone de forêt au-dessus des communes d’Anould et de Corcieux. Selon les informations d’Europe 1, le principal suspect dans cette affaire, un automobiliste soupçonné d’avoir kidnappé Lina, aurait marqué un arrêt d’environ 1h30 ce jour-là, dans cette zone. 

L'homme connu depuis peu de la justice 

Et alors que les forces de l'ordre poursuivent leurs recherches, le profil du suspect se dessine un peu plus ces derniers jours. Ce père de deux enfants, âgé de 43 ans, s'est suicidé le 10 juillet dernier à son domicile de Besançon. 

L’homme était connu de la justice, mais depuis peu : en août 2023, quelques semaines avant la disparition de Lina, il commet deux vols avec violence, à Besançon. Il dérobe d’abord le sac à main d’une vieille dame de 90 ans. Puis, il braque une supérette en menaçant la caissière d’un couteau.

Un homme dans un état dépressif extrêmement sérieux

Interpellé en juin dernier, il apparaît alors comme étant "extrêmement dépressif" : il explique avoir déjà tenté de se suicider et avoir fait au moins trois séjours en hôpital psychiatrique. Le quadragénaire affirme avoir "disjoncté" en 2023. Il consomme beaucoup d’alcool, dit-il, de drogues et estime être "dangereux". Quelques jours plus tard, il met fin à ses jours. Dans une courte lettre, il explique "ne pas savoir se contrôler".

Peu de temps avant, les enquêteurs avaient retrouvé l’ADN de Lina dans la voiture volée de cet homme, dans le Sud de la France. Ils n’auront donc jamais pu l’interroger à ce sujet. Reste maintenant à comprendre ce qu’il pouvait bien faire en septembre dernier à Plaine, le village de Lina, à 2h30 de route de Besançon.