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Évasion de Mohamed Amra : un complice présumé, qui avait fui en Thaïlande, remis à la justice française

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Évasion de Mohamed Amra : des suspects liés à sa cavale placés en détention provisoire
Mohamed Amra (Illustration) © Daniel MIHAILESCU / AFP

Un complice présumé de Mohamed Amra, dont l'évasion en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, a été "remis à la justice française" mercredi matin, après avoir été incarcéré en Thaïlande où il avait fui, a indiqué le ministre de la Justice Gérald Darmanin sur X.

Un complice présumé de Mohamed Amra, dont l'évasion en mai 2024 a coûté la vie de deux agents pénitentiaires, a été "remis à la justice française" mercredi matin, après avoir été incarcéré en Thaïlande où il avait fui, a indiqué le ministre de la Justice Gérald Darmanin sur X.

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Arrivé à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle (Roissy CDG), il est actuellement "en route" vers le tribunal judiciaire de Paris, escorté "par des policiers de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI)", a précisé une source aéroportuaire à l'AFP.

Adonis C. faisait l'objet d'une notice rouge d'Interpol

Selon la procédure judiciaire, il doit y être présenté à un juge d'instruction pour son éventuelle mise en examen. Adonis C., 24 ans, considéré par plusieurs sources proches du dossier comme "très proche" du trafiquant de stupéfiants multirécidiviste Mohamed Amra, s'était présenté fin mars aux autorités thaïlandaises.

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Il faisait l'objet d'une notice rouge d'Interpol, dans une enquête tentaculaire instruite à Paris, où une trentaine de mises en examen ont été prononcées, dont celle du rappeur français Koba LaD. Parmi les mis en examen figurent, selon les enquêteurs, des membres présumés du commando ayant attaqué aux fusils d'assaut au péage d'Incarville (Eure) le fourgon pénitentiaire qui transportait Mohamed Amra lors d'un transfèrement.

Adonis C. est un "membre actif du commando", avait indiqué une source proche du dossier au moment de l'émission de la fiche rouge d'Interpol, ce que l'information judiciaire en cours devra confirmer ou infirmer. Parmi les mis en cause figurent également des personnes soupçonnées d'être impliquées à divers degrés, dans la préparation de l'évasion ou dans la logistique de la fuite de Mohamed Amra, dont la cavale a duré neuf mois jusqu'à son arrestation fin février en Roumanie, ou de celle des autres membres du commando.