Il était en contact avec le premier suspect "dans la vie et sur les réseaux sociaux", a confirmé le Pnat, sans préciser le lieu de son interpellation. Les investigations portent "sur un ou d'éventuel(s) projet(s) d'action violente que ces jeunes gens auraient envisagé", selon la même source. Le Pnat et les enquêteurs cherchent à ce stade "à vérifier la réalité des projets au-delà de propos tenus sur internet et le cas échéant leur degré d'aboutissement".
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Un "projet durant la période" des Jeux
Mardi matin, un autre jeune homme, de 18 ans, a été interpellé en Gironde. Sa garde à vue était toujours en cours jeudi. Il est entendu dans le cadre d'une enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteintes aux personnes. Selon Le Parisien, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait repéré des messages postés sur des réseaux sociaux sécurisés.
Dans ces messages, il a évoqué un "projet durant la période" des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre) de Paris, mais sans donner "de cible précise", a souligné mardi une source proche de l'enquête à l'AFP. Une source proche du dossier a néanmoins indiqué à l'AFP que les investigations devaient se poursuivre avant d'établir un lien avec l'événement sportif.
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Évolution des profils
Invité sur RTL jeudi, le procureur antiterroriste Olivier Christen a estimé que les JO, "par leur résonance médiatique, représentent évidemment une cible spécifique pour les organisations terroristes, on l'a vu avec Munich en 1972 et Atlanta en 1996."
Le magistrat a également rappelé que l'on "observe une nette évolution avec un rajeunissement très fort des personnes mises en cause pour préparation ou passage à l'acte terroriste". "Nous en avons eu une quinzaine sur l'année 2023 et nous sommes déjà à ce chiffre pour 2024", a-t-il dit.