L'une des femmes placées en garde à vue est fichée S et soupçonnée d'avoir correspondu avec le terroriste de l'attaque au couteau à Paris. 1:22
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Jean-Baptiste Marty / Crédit photo : Gauthier Bedrignans / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Parmi les personnes placées en garde à vue, suite à l'attentat perpétré samedi soir dans le 15e arrondissement par un terroriste islamiste, l'une est fichée S et est soupçonnée d’avoir été contact avec l’assaillant avant son passage à l’acte, selon les informations d'Europe 1.

Deux jours après l’attentat terroriste Quai de Grenelle à Paris qui a fait un mort et deux blessés, quatre personnes sont en garde-à-vue. Et selon les informations d’Europe 1, parmi elles, une femme, fichée S, âgée de 27 ans et proche d’autres djihadistes déjà condamnés, intéresse particulièrement les enquêteurs. Elle est soupçonnée d’avoir échangé des SMS avec l’assaillant, tout juste avant son passage à l’acte. 

Proche de terroristes déjà condamnés en France

Toujours selon les informations d'Europe 1, cette femme est radicalisée depuis 2015 et a été en lien avec plusieurs figures de la mouvance islamiste déjà condamnées pour terrorisme en France. Parmi elles, Sarah Hervouët, impliquée dans l’attentat raté des bonbonnes de gaz de Notre-Dame en 2016. Son activité au sein de la sphère djihadiste avait aussi été signalée par la plateforme Tracfin, service de renseignement financier, après des virements bancaires à l’ONG islamique Baraka City. Un passif pour le moins accablant qui la contraignait depuis l'an dernier à être sous contrôle judiciaire. Elle devait pointer au commissariat toutes les trois semaines, ce qui ne l’empêchait en rien de poursuivre ses relations avec la mouvance islamiste.

Cette Franco-marocaine était également sous les radars de la DGSI en raison d'une relation extra-conjugale en 2019 avec Charaf Din Aberouz, frère de Mohamed Lamine Aberouz lequel a été condamné le mois dernier à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’attentat de Magnanville. Charaf-Din Aberouz est lui aussi connu des services antiterroristes. Il a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste, après avoir tenté de rejoindre en 2011 un camp d’entraînement d’Al-Qaïda dans les zones tribales du Pakistan.