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William Molinié / Crédits photo : STEPHANE MOUCHMOUCHE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Selon les informations d’Europe 1, au moins 128 sites ont été identifiés et seront placés sous une bulle de sécurité pendant les Jeux olympiques, dont 17 rien que pour la cérémonie d’ouverture. La place Beauvau a diffusé aux préfets sa doctrine nationale pour faire face au risque explosif pendant la période des Jeux.

C'est une sorte de répétition générale et de montée en puissance pour les forces de sécurité, avant la période des Jeux olympiques. La flamme, arrivée à Marseille mercredi dernier, poursuit son tour de France et est attendue en Corse ce mardi. Selon Gérald Darmanin, 23 actions visant à perturber les festivités ont été déjouées depuis le 8 mai dernier. 

Selon les informations d'Europe 1, la place Beauvau a diffusé aux préfets sa doctrine nationale pour faire face au risque explosif pendant la période des Jeux. Les préfets ont jusqu’au 31 mai pour dresser un plan de pré-positionnement de démineurs afin d’anticiper la recrudescence d’objets abandonnés et de fausses alertes à la bombe. Une centaine de lieux seront placés sous une bulle de sécurité durant toute la durée de la compétition. 

Des accès contrôlés en permanence

Les sites, où se disputeront les épreuves, bien sûr, mais aussi les villages olympiques, les hôtels privatisés ou encore certains parcs de stationnement. Autant de sites placés sous "lock-down", c'est-à-dire sous confinement. Dès lors qu’ils auront été inspectés par les démineurs et les chiens renifleurs, ils devront être surveillés 24h/24.

Les accès seront contrôlés en permanence par les organisateurs et la moindre entorse, même très brève, à ce régime contraignant devra être signalée aux services de l'État qui décideront alors de refaire, ou non, une inspection de sécurité. Selon les informations d’Europe 1, au moins 128 sites dont 17 pendant la cérémonie d’ouverture ont été répertoriés. Ils seront considérés à 100% étanche de sorte que les équipes de déminage et cynotechniques puissent se concentrer sur le tout-venant comme des levées de doute pour un bagage abandonné dans une gare ou encore des appels malveillants qui risquent de se multiplier.

Selon plusieurs sources, le manque de chiens renifleurs est d'ailleurs criant et des réquisitions pourraient être faites auprès des sociétés privées. Par ailleurs, la place Beauvau a demandé des renforts auprès de plusieurs pays européens ainsi qu'auprès de 17 autres pays comme les États-Unis, le Brésil, le Mexique, le Qatar, l’Inde ou encore l’Afrique du Sud.