Cette "task force" de la police judiciaire recense toutes les escroqueries commises en lien avec les Jeux olympiques 2024, et elles sont multiples. Depuis janvier, 164 arnaques aux faux emplacements de food-truck ont par exemple été relevées. Le mode opératoire est simple : l’annonce propose la location d’un emplacement de choix à proximité d’un stade ou d’une fan zone, sauf que cette place est fictive.
Vigilance accrue sur la revente de faux billets
Le préjudice coûte en moyenne entre 4 et 5.000 euros. Mais certaines sommes ont pu atteindre 40.000 euros. Depuis quelques jours, la police judiciaire réoriente ses capteurs sur la revente de faux billets, comme l’explique Magali Caillat, sous-directrice de la lutte contre la criminalité financière. "Plus les compétitions approchent, plus nous sommes vigilants l'éventuelle vente de faux billets", assure-t-elle.
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"Toute personne qui propose un billet physique qu'elle serait en mesure de transférer en dehors des outils officiels de l'organisateur est auteur d'une escroquerie", alerte par ailleurs Magali Caillat.
Pour l’instant, ces cas de faux billets restent isolés. Les enquêteurs de cette "task force escroquerie" ne sont cependant pas à l’abri de voir fleurir de faux sites internet dupliquant à l’identique celui de Paris 2024, pour absorber les données bancaires de potentielles victimes.