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L'actrice Charlotte Lewis perd en appel son procès intenté contre Roman Polanski

Europe 1 avec AFP / Crédit photo : Thomas SAMSON / AFP . 1 min
charlotte lewis
© Thomas SAMSON / AFP

La cour d'appel a considéré mercredi que Roman Polanski ne s'était pas rendu coupable d'une "faute civile", après avoir été attaqué par l'actrice britannique Charlotte Lewis pour diffamation. Le réalisateur avait traité cette dernière, qui l'accuse de viol, de menteuse.

L'actrice britannique Charlotte Lewis a perdu mercredi en appel le procès en diffamation qu'elle avait intenté contre le réalisateur Roman Polanski, pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol. La cour d'appel de Paris a "confirmé le jugement entrepris" en première instance, qui avait relaxé en mai le cinéaste de 91 ans, par ailleurs accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes.

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Une décision "très contestable"

L'actrice avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel, mais le parquet ne l'ayant pas fait de son côté, la relaxe sur le plan pénal était devenue définitive. La cour d'appel devait dire si le réalisateur était tout de même coupable d'une "faute civile" et à ce titre lui verser des dommages et intérêts. Elle a finalement considéré qu'il n'y avait pas de faute civile.

"C'est une décision qui est très contestable parce que c'est offrir à Roman Polanski une forme de permis de tuer médiatiquement", a commenté auprès de l'AFP l'avocat de Mme Lewis, Me Benjamin Chouai. "Il a le droit de diffamer, de discréditer, de salir, il va sûrement continuer à le faire à l'endroit de Charlotte Lewis mais aussi sûrement à l'endroit des autres femmes", a-t-il ajouté, indiquant qu'il allait faire le point avec sa cliente, absente à l'énoncé de la décision, pour éventuellement se pourvoir en cassation.

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Dans ce dossier, la justice ne devait pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019 . Interrogé dans cet article sur les accusations le visant, le réalisateur de "Rosemary's Baby" avait répondu: "La première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions".