Pierre Palmade assigné à résidence : comment fonctionne le bracelet électronique ?
L'humoriste Pierre Palmade est sorti de prison ce mercredi. Il est désormais assigné à résidence sous bracelet électronique. Cette mesure alternative à la détention permet de contrôler à distance le respect des horaires d’assignation décidés par la justice, tout en offrant une forme de liberté conditionnelle. Un dispositif de plus en plus utilisé.
Pierre Palmade est sorti de prison ce mercredi. L’humoriste, condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, après l’accident qu’il a causé sous l’emprise de stupéfiants en février 2023, est sorti mercredi matin du centre pénitentiaire de Bordeaux-Grandignan où il était incarcéré depuis quatre mois. Il est désormais assigné à résidence sous bracelet électronique.
Une mesure judiciaire de plus en plus utilisée, mais dont le fonctionnement reste flou pour une partie du grand public.
Comment ça marche ?
Concrètement, le bracelet électronique se présente comme un petit boîtier fixé à la cheville du condamné, étanche et inviolable. Il est relié à un boîtier central installé au domicile de la personne concernée.
Ce dispositif permet de vérifier que celle-ci respecte bien les horaires d’assignation décidés par le juge, généralement en fonction de ses obligations professionnelles ou médicales.
En cas de sortie non autorisée ou de tentative de retrait du bracelet, une alerte est envoyée immédiatement à un centre de surveillance, qui peut déclencher une réponse judiciaire, voire un retour en détention.
Dans le cas de Pierre Palmade, ces horaires ne sont pas publics, mais ils devraient être particulièrement stricts au regard de la gravité de l’affaire et de la médiatisation.
15.000 personnes sous bracelet électronique en 2023
Le porteur du bracelet doit être présent à son domicile pendant les créneaux définis. Hors de ces horaires, il peut circuler librement si cela est prévu dans la décision du juge.
La mesure permet ainsi de maintenir un lien social, familial ou professionnel tout en garantissant un certain niveau de contrainte.
Fin 2023, plus de 15.000 personnes étaient placées sous bracelet électronique en France. Le dispositif séduit les autorités judiciaires car il désengorge les prisons tout en maintenant une forme de contrainte pénale forte.
