Policiers attaqués à Paris : impliqué dans trois affaires classées, sous OQTF... Ce que l'on sait du profil du suspect

Presque 24 heures après l'agression de policiers devant la préfecture de police de Paris, le parquet a dressé le portrait du suspect ce mercredi matin. L'individu arrêté serait né en septembre 2001 en Somalie et serait déjà connu pour des faits similaires. Il n'a toutefois jamais été condamné.
Le profil de l'homme ayant tenté de s'emparer de l'arme de poing d'un policier ce mardi et qui a blessé deux autres agents à la main, se dessine.
Selon les premières auditions, l'homme interpellé aurait prononcé les mots "Allah Akbar" lors de son trajet vers le commissariat après son interpellation, indique ce mercredi matin le Parquet de Paris. L’examen de comportement du mis en cause a été effectué dans la nuit de mardi à mercredi et sa garde à vue a été levée pour raison médicale. Le jeune homme a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la ville de Paris.
Déjà impliquées dans trois affaires
Son identité n’est à ce stade que déduite par des rapprochements d’images. Il pourrait s’agir d’un homme né en septembre 2001 en Somalie, actuellement sous le coup d'un OQTF (Obligation de quitter le territoire français, ndlr). L'individu a été interpellé à trois reprises en 2023, mais n’a jamais été condamné judiciairement.
Une première affaire pour violences et menaces de mort au préjudice de son père a été classée au motif qu’aucune infraction n’était suffisamment caractérisée. Puis, en octobre de la même année, il lui a été reproché d’avoir tenté de s’emparer de l’arme d’un agent de la SUGE (Sureté ferroviaire ndlr), mais l’affaire avait été classée au motif de son irresponsabilité pénale.
Une nouvelle attaque de policiers, similaire aux précédentes
Quelques mois plus tard, en décembre 2023, il était de nouveau soupçonné d’avoir tenté de prendre l’arme d’un policier lors d’un contrôle. L’affaire avait également été classée, au motif de son irresponsabilité pénale et de son hospitalisation d’office.
Désormais, l’enquête de flagrance diligentée par le 1ᵉʳ district de police judiciaire et la brigade criminelle se poursuit. Mardi matin, le jeune homme s'est rué sur des agents de la Brigade des Réseaux ferrés, qui surveillaient les locaux de la préfecture de police de Paris sur l'île de la Cité. Il a alors tenté à deux reprises de récupérer une des armes de services, avant, finalement, d'être maîtrisé par les policiers.