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Attaques de prisons : une 26ème personne placée en garde à vue

Europe 1 avec AFP . 1 min
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Police (Illustration) © GABRIEL BOUYS / AFP

Une 26eme personne a été placée en garde à vue mardi matin après avoir été extraite de prison dans l'enquête sur les attaques mystérieuses de prisons au nom d'un groupe inconnu "DDPF". C'est ce qu'a confirmé le Parquet national antiterroriste il y a quelques heures.

Une 26e personne a été placée en garde à vue mardi matin après avoir été extraite de prison dans l'enquête sur les attaques mystérieuses de prisons au nom d'un groupe inconnu "DDPF", a appris l'AFP de source proche du dossier.

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Sollicité, le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s'est saisi de l'enquête en raison notamment du caractère coordonné des actions, a confirmé cette "nouvelle interpellation ce (mardi) d'une personne détenue, ce qui porte le bilan à 26 personnes interpellées". La mesure coercitive visant les 25 personnes placées en garde à vue dès lundi a donc été prolongée. L'opération les visant, lancée à 6 heures lundi, s'est déroulée en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, selon une source proche du dossier.

Une quinzaine de faits recensés

Des perquisitions ont également eu lieu, d'après un communiqué cosigné lundi par le Pnat et la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco). Les gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.

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Le Pnat recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril, mais d'autres faits ont visé d'autres établissements pénitentiaires, sans que des "liens" puissent "nécessairement" être établis "à ce stade" avec cette enquête, a souligné le Pnat, qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.

La loi contre les narcotrafiquants bientôt votée

Le coup de filet intervient alors que l'Assemblée nationale s'apprête mardi, après le Sénat lundi, à voter une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants pour une adoption définitive. Dans leur communiqué commun de lundi, le Pnat et la Junalco ont relevé que les faits étaient "susceptibles de s'inscrire" dans la "très grande criminalité organisée", qui était l'une des pistes envisagées, avec celle de l'ultragauche et des ingérences étrangères.

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Le 13 avril à Agen était apparu pour la première fois le tag "DDPF" (Défense des prisonniers français) près de sept voitures incendiées sur le parking de l'École nationale de l'administration pénitentiaire (Enap). S'en était suivie une série d'incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d'artifices sur des prisons, voire des tirs de kalachnikov comme à Toulon.

Le Pnat s'est saisi de ces faits, ainsi que des tirs par arme à feu et des jets de deux cocktails Molotov ayant visé le 21 avril un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier. Des tags "DDPF" avaient également été retrouvés.