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Geoffrey Branger avec AFP // Crédit photo : Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Entre les mois de mai et de juillet, cinq adolescents et jeunes adultes ont été mis en examen à Paris. "Partageant une même idéologie pro-jihadiste", ils sont soupçonnés d'avoir "envisagé" de rejoindre une organisation terroriste ou d'avoir "évoqué" des projets d'actions violentes. 

Cinq adolescents et jeunes adultes, "partageant une même idéologie pro-jihadiste" sur Internet, ont été mis en examen à Paris entre mai et juillet, soupçonnés d'avoir "envisagé" de rejoindre une organisation terroriste ou d'avoir "évoqué" des projets d'actions violentes, a indiqué samedi le parquet national antiterroriste.

Les individus sont âgés de 14 à 20 ans

L'enquête a été ouverte le 17 mai et visait "les projets jihadistes d'un groupe d'individus en lien sur internet", dont les "échanges sur le groupe de discussions semblaient montrer que les participants à ce groupe partageaient une même idéologie pro-jihadiste et envisageaient de rejoindre une organisation terroriste", selon le Pnat, confirmant une information de BFMTV. Les investigations ont donné lieu à l'arrestation d'un adolescent âgé de 17 ans vivant dans les Hauts-de-France le 22 mai, mis en examen à l'issue de sa garde à vue pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

 

Selon la même source, les investigations ont mis au jour des "indices graves et concordants de sa volonté de commettre un attentat dans son lycée lors de la fête de fin d'année ou alternativement de faire le jihad au sein de l'organisation terroriste état islamique." Depuis, quatre autres personnes, âgés de 14, 16, 17 et 20 ans, ont été interpellées et mises en examen en juin et juillet, pour "leur implication dans le groupe d'échange jihadiste, tous semblant partager la même idéologie terroriste et la volonté de rejoindre une organisation terroriste".

La plus jeune est sous contrôle judiciaire tandis que les trois autres ont été placés en détention provisoire. Il s'agit de trois garçons et d'une jeune fille, selon une source proche. L'un des mis en cause a été mis en examen courant juin 2024, et les trois autres jeudi et vendredi.