Les conclusions du rapporteur public doivent être rendues lors d’une audience vendredi : la question de la dissolution de quatre groupuscules, les Soulèvements de la Terre, la GALE (Groupe Antifasciste Lyon et Environs), la CRI (Coordination contre le Racisme) et Alvarium, organisation identitaire basée à Angers, sera examinée à nouveau.
D’après une source proche du dossier, l’ensemble des requêtes de ces organisations a reçu un avis défavorable. Si le gouvernement doit encore attendre les conclusions définitives des débats et la défense de certains des groupes, il s’agit d’une première étape en faveur de leur dissolution.
Des dissolutions déjà engagées mais contestées
En réalité, ces groupes, déjà dans le collimateur du ministère de l’Intérieur depuis un certain temps, avaient tous été visés par un avis de dissolution en 2021, 2022, ou 2023. Le ministère de l’Intérieur mettait en avant différents motifs : actions violentes, amalgames et propos haineux, appels à la haine et à la violence contre les forces de l’ordre ou encore publications violentes sur les réseaux sociaux.
Le Conseil d’État avait suspendu plusieurs de ces avis et la décision finale doit être rendue dans deux semaines. Si elles sont définitivement décomposées, ces quatre organisations seront contraintes de suspendre leurs activités.