Il a traduit son deuil et sa peine en musique. Le chanteur Amir revient cette semaine avec une nouvelle chanson qui parle des massacres du 7 octobre en Israël. Intitulée Supernova, ce nouveau morceau rend hommage aux 364 festivaliers de Nova tués près de la frontière avec Gaza, lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien.
Durant trois minutes, le chanteur franco-israélien se glisse dans la peau de deux festivaliers. Il relate leur coup de foudre, très vite remplacé par les coups de feu et les sirènes, imitées par les instruments. Un passage brutal de l’utopie du bonheur à l’horreur absolue, qu’Amir souhaite exprimer, peut-on lire dans son interview au magazine musical Pure Charts.
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Une plaie ouverte
Le refrain insiste notamment sur l'image des gens qui courent, afin d'illustrer le désastre, filmé par les terroristes. "Une pornographie de l’horreur" ajoute l’artiste, pour qui, se taire serait criminel.
"Les attaques du 7 octobre sont une plaie encore ouverte", confie le quadragénaire qui a longuement vécu en Israël. Peu après son service militaire, le garçon né en région parisienne devient, à 25 ans, une star dans le pays, où la peur l’a déjà envahie "un jour où les roquettes tombaient sur Tel Aviv".