Michel Michel, un postier normand à la retraite, assure avoir percé le mystère de la construction des pyramides. Fasciné par l'Egypte ancienne, l'homme de 64 ans a mis au point une nouvelle théorie sur la construction de ces édifices qui a, semble-t-il, convaincu les experts puisque ses travaux ont été publiés dans une revue d'égyptologie.
En quoi consiste sa nouvelle théorie ? L'ancien facteur a imaginé un système de rampes. Celles-ci servaient, selon lui, à monter les blocs de pierres avant de monter les parois de la pyramide. "Pour bâtir, il suffisait d’utiliser des rampes sur lesquelles on tirait des traîneaux chargés de pierres. L’astuce consistait à construire ces rampes en pierre plutôt qu’en briques, puis à transformer cette structure initiale en pyramide lisse, par la réorganisation d’une partie des pierres utilisées pour construire les rampes. Suivant cette idée, le volume initial et le volume final sont identiques", a raconté l'intéressé à Ouest-France. Toute cette théorie, il l'a élaborée cinq heures par jour, isolé dans la cave de son pavillon, a confié Michel Michel à Europe 1. Il a travaillé durant 42 ans sur un vieil ordinateur bruyant, entouré de plans et de diapositives jaunies, qui datent de son premier voyage en Egypte.
Là où tout a commencé. C'est en effet lors de son premier voyage en Egypte que Michel Michel a eu le déclic. "Pour moi, les pyramides, c'était un modèle de perfection, et là, j'ai vu de gros tas de cailloux", se souvient-il. Il lui fallait donc comprendre comment elles avaient été réalisées et user de son esprit 'MacGyver', comme il dit lui-même.
Grâce à des morceaux de sucre. La plupart du temps, les chercheurs travaillent sur des machines modernes, concède Michel Michel. Mais lui travaille "avec ce qu'il a sous la main", dit-il, "et ça ne se passe pas si mal." A l'aide de simples morceaux de sucres, qui symbolisent les blocs de pierres, il a donc construit des maquettes qui lui ont permis d'établir sa théorie. La publication de ses travaux dans une revue spécialisée a encouragé ses efforts. Dans son sous-sol, le retraité travaille désormais sur la construction des obélisques.