Égérie de Salvador Dalí, Amanda Lear a également entretenu une relation avec l'artiste pendant une quinzaine d'années. Invitée à l'occasion de la sortie de son livre Délires, chez Anne Roumanoff mardi, elle revient sur ce statut de "muse".
"Je n'ai rien planifié". Lorsqu'elle rencontre Salvador Dalí, en 1965, Amanda Lear prend des cours de peinture auprès de lui avant, rapidement, de devenir son modèle. "Je n'avais aucune ambition", se défend pourtant la chanteuse, "je n'ai rien planifié". "Je faisais des rencontres, comme ça, simplement, et on me poussait à faire des choses", décrit-t-elle.
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Pour la femme de Dalí, "c'était presque un soulagement". Malgré la relation qu'il entretenait avec Amanda Lear, Salvador Dalí était marié à l'époque, avec Gala Dalí. Selon Amanda Lear, la situation ne dérangeait absolument pas l'épouse de l'artiste, au contraire. "Pour elle, c'était presque un soulagement que son mari trouve une muse plus jeune", assure Amanda Lear. "Gala disait que c'était très bien si son mari avait besoin d'une muse pour se montrer dans les soirées. Elle me disait : 'ça fait 50 ans que je me le coltine'", se remémore la chanteuse. Et de son côté, la femme de l'artiste pouvait ainsi vaquer à ses occupations et faire ce qu'elle souhaitait. "Elle était tranquille, elle m'avait même donné les clés de la maison", se souvient Amanda Lear.
En 1979, Amanda Lear finit par épouser un autre homme, Alain-Philippe Malagnac, à Las Vegas. "Il l'avait très mal pris car il était très possessif. Il a senti que j'étais en train de lui échapper", souligne-t-elle. "En guise de message, Dalí m'avait envoyé une couronne mortuaire en me disant que j'allais beaucoup souffrir !"