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À l’occasion du lancement de la première émission française sur Netflix, qu’il anime, l’humoriste Artus était invité sur Europe 1 pour raconter les coulisses de l’enregistrement.
INTERVIEW

Artus est sur tous les fronts. Après le tournage de la saison 5 du Bureau des légendes, des films Pourris gâtés et Le Sens de la famille, et les débuts de sa pièce, Duels à Davidéjonatown, bientôt en tournée dans toute la France, l'humoriste anime en plus depuis fin octobre, sur Netflix, la première émission de flux française C’est du gâteau, adaptation de l’émission américaine Nailed it. "Aujourd’hui, les plateformes comme Netflix permettent d’avoir plus de liberté qu'en télé", a expliqué Artus, mardi, dans l'émission Culture médias, sur Europe 1. "C'est ce ton qu’avait la chaîne Canal+ il y a une quinzaine d’années et qu’elle n’a plus."

"C’est du gâteau n’aurait pas pu être diffusé sur TMC ou W9"

Le principe : trois candidats amateurs ont pour mission de reproduire des pâtisseries très complexes à l’identique, "des gâteaux que même des chefs pâtissiers ne pourraient recopier dans le temps imparti", admet Artus en riant. Les six épisodes de l’émission sont d’ores et déjà disponibles sur la plateforme. Le comédien est un habitué des plateaux de télévision. Il s’était hissé en finale de la première saison du Meilleur pâtissier en 2012, et également a repris les rênes de la deuxième partie de soirée du Meilleur pâtissier - Les professionnels sur M6.

"Avec Netflix, c’est plus à l’américaine : il y a toujours 50 personnes de plus sur le plateau que pour l’enregistrement d’un programme français", confie-t-il. "Mais C’est du gâteau n’aurait pas pu être diffusé sur TMC ou W9. Par exemple, nous avons tourné une scène où je bois un shot de vodka… Ça n’aurait pas été possible en télé."