Après les fourmis, les dieux, place aux chats. Dans Demain les chats (2016), Bernard Werber se plongeait dans la tête des compagnons à quatre pattes. En cette rentrée littéraire, l'écrivain publie la suite de ce roman, Sa majesté des chats. Dans L’Équipée sauvage sur Europe 1, il explique sa démarche.
"En observant ma chatte…"
L'idée du roman lui est venue simplement : "en observant ma chatte". "Il m'a toujours semblé que cet être était une sorte d'extra-terrestre qui me regardait chez moi", confie l'auteur de La Révolution des fourmis. L'écrivain a toujours aimé se glisser dans le non-humain pour décrire le monde qui l'entourait. "Avec une pensée humaine, on tourne en rond. Donc finalement, faire un petit pas sur le côté et regarder comment d'autres êtres non-humains pourraient nous analyser, cela me semble être un acte de philosophie intéressant", souligne-t-il.
"J'essaie d'avoir le même niveau de détachement que peut avoir un chat"
Pour mener à bien son projet, Bernard Werber a consulté "biologistes et scientifiques". "Je leur demande comment fonctionne la pensée des animaux et j'essaie d'être le plus fidèle possible aux informations réelles", indique-t-il. "Je prends les animaux tels qu'ils sont et j'essaie d'avoir le même niveau de détachement que peut avoir un chat", fait-il savoir. Une manière de mieux observer notre monde, avec un autre regard.