Dans le dernier film de Steven Spielberg, Pentagon Papers, il est question du président Richard Nixon, qui cherche à tout prix à éviter que la vérité sur les relations entre les États-Unis et le Vietnam soit révélée au grand jour. Des journalistes qui combattent pour la vérité ? Un thème qui n'est pas sans rappeler l’actualité récente, avec le président Donald Trump qui accuse les médias qui le critiquent de "fake news". Au micro d'Europe matin, Steven Spielberg et Tom Hanks évoquent la politique américaine actuelle.
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Oprah Winfrey ? "Une femme noire qui pourrait changer le cours de l'Histoire". Interrogé sur la présidence actuelle, Steven Spielberg ne cache pas sa tristesse au moment de revenir sur les résultats de la dernière élection. "Une femme a quasiment personnifié les États-Unis : Hillary Clinton, qui a gagné le vote populaire mais a perdu le collège électoral", souligne le cinéaste. Mais il se veut optimiste et regarde à présent vers l'avenir. "Je crois que l'Histoire va se répéter, et qu'un jour, une femme sera élue présidente. Et peut-être que la future présidente sera afro-américaine", explique Steven Spielberg.
Une allusion, à peine masquée, à l’animatrice Oprah Winfrey, qui s'est fait récemment remarquer lors de son discours aux Golden Globes. "De ce que je sais d'Oprah Winfrey, elle se réveille le matin et se demande comment est-ce que le monde pourrait être un endroit meilleur. Ça serait chouette de l'avoir comme présidente des États-Unis", confie Tom Hanks, qui la présente comme "une femme noire qui pourrait changer le cours de l'Histoire". "Obama l'a déjà fait", conclut-il.
En 1973, Ben Bradlee, la légende du journalisme dans "Pentagon Papers", se confiait sur Europe 1 :