Solo : A Star Wars Story était présenté mardi, hors compétition, au Festival de Cannes. C'est un épisode dérivé de la célèbre saga. Il raconte la jeunesse du personnage de Han Solo, joué ensuite par Harrison Ford.
Disney montre les muscles. Imaginez la scène : les fameux Stormtroopers sur fond de tapis rouge, encadrant toute l'équipe du film. L'image était forte et a fait le tour du monde. Sur les marches, il y a avait bien sûr le réalisateur du film, Ron Howard, mais aussi Alden Ehrenreich (Han Solo), Donald Glover (Lando Calrissian) ou encore Emilia Clarke (Qi'Ra). Après la projection du film, Disney a offert la plus grosse fête de cette quinzaine cannoise, avec cocktails à volonté et même feu d'artifice. Une opération marketing réussie pour ce Solo.
C’est sous la haute surveillance de Stormtroopers que l’équipe de Solo : A #StarWars Story a monté les marches pour la projection du film en Sélection Officielle Hors Compétition au @Festival_Cannes. #HanSolo#Cannes2018pic.twitter.com/8tHATli1C0
— Star Wars France (@StarWarsFR) 15 mai 2018
Feu d’artifice pour Han Solo. En toute simplicité, avec la zik de Williams qui résonne sur toute la Croisette. pic.twitter.com/OVbNNTl4UT
— christophe narbonne (@chris_narbonne) 15 mai 2018
Que vaut Solo : A Star Wars Story ? Côté film, impression mitigée après la projection. Le jeune Han Solo va devoir voler une sorte de carburant pour le compte d'une organisation mafieuse soutenue par l'Empire. Il tombe amoureux d'une jeune femme qui travaille pour cette organisation peu fréquentable. Le début d'une série d'action, d'aventures, de fusillades, ambiance western. Cela ne va pas chercher beaucoup plus loin. Il y a bien les références que l'on attend et notamment la rencontre avec Chewbacca. Pour le reste, c'est un film à la sauce Disney mais l'image n'est pas très belle, les nouveaux personnages s'oublient assez vite. Les puristes vont hurler au blasphème, mais cela ne devrait pas empêcher le film de marcher en salles.