Il y en a eu des dizaines... Du premier succès rencontré au tout début des années 1960 avec "Souvenirs souvenirs" jusqu'à "Un dimanche de janvier" chantée en 2016 après les attentats de Paris en 2015, Johnny Hallyday, qui est mort mercredi, a enchaîné les tubes. Retour sur quinze titres emblématiques de la carrière de celui qui restera comme l'une des plus grandes stars française.
"Souvenirs, souvenirs" (1960)
Mais qui est ce beau jeune homme dont le jeu de scène déchaîne le public ? A 17 ans à peine, Johnny chante déjà son premier tube, premier acte d'une carrière qui en connaîtra des dizaines. La légende est en marche.
"Retiens la nuit" (1961)
Avec ce titre écrit par Charles Aznavour, Johnny n'est pas seulement "l'idole des jeunes" qu'il chantera en 1962, il gagne ses galons d'interprète.
"Le pénitencier" (1964)
Tout en effectuant son service militaire, Johnny rencontre un de ses plus gros succès avec cette adaptation du standard américain "The House of the Rising Sun", qui évoque plutôt une... maison close.
"Noir c'est noir" (1966)
Ce nouveau tube n'a pas été écrit pour refléter ses états d'âme, mais Johnny va mal. Sylvie Vartan a demandé le divorce, le fisc le rattrape et il tente de se suicider avant de se produire à la Fête de l'Humanité.
"Que je t'aime" (1969)
L'année se veut "érotique", mais Johnny reste romantique, ce qui ne l'empêche pas de susciter l'hystérie de ses fans à chaque fois qu'il interprète ce hit. C'est sur Europe 1, le 22 avril 1969, qu'il l’interprète pour la première fois. la chanson avait été composée dans la nuit. Il en héritera le fameux "ah que" inventé à ses dépens par les Guignols de l'info.
"La musique que j'aime" (1973)
Toute la musique qu'il aime, "elle vient de là, elle vient du blues". Johnny a 30 ans, il chante enfin ce qui lui ressemble le plus et engrange un classique supplémentaire.
"Gabrielle" (1976)
Johnny, période brushing, mascara autour des yeux, ne croit pas en l'adaptation de cette chanson méconnue de Tony Cole "The king is dead". Il en fera pourtant un de ses hymnes de stades.
"Ma gueule" (1979)
Johnny muscle son jeu. Il cherche une chanson inédite pour sa rentrée sur scène et trouve une perle avec ce morceau du parolier Gilles Thibaut qui l'avait initialement écrit pour... Alice Sapritch. Plus grave, le compositeur Pierre Naçabal, poursuivi pour plagiat, se suicide, avant d'être finalement blanchi.
"Quelque chose de Tennessee" (1985)
Depuis le début des années 1980, Johnny se sent comme un "chanteur abandonné". Michel Berger le relance sur la voix du succès avec cette ballade, hommage au dramaturge américain Tennesse Williams, cité en introduction par Nathalie Baye qui dit un passage de "La chatte sur un toit brûlant".
"Je te promets" (1987)
Revenu au sommet, Johnny veut y rester et embauche l'autre auteur-compositeur en vogue de l'époque, Jean-Jacques Goldman. Ce single est devenu incontournable en concerts comme "Laura", "J'oublierai ton nom" ou "L'envie", tous issus de l'album "Gang".
"Mirador" (1989)
Johnny revient à l'univers carcéral, un de ses thèmes récurrents. Ecrite par son fils David, cette chanson parle également de liberté, comme le montrent dans le clip les images du Chinois de la place Tian'anmen qui bloqua la progression de chars.
"Allumer le feu" (1998)
Devenu celui qui bat des records d'affluence, du Parc des Princes au Stade de France, en passant par Las Vegas, Johnny trouve son hymne fédérateur avec ce tube taillé pour la scène.
"Vivre pour le meilleur" (1999)
Nouveau gros succès avec ce single composé par son fils David, comme tous les titres de l'album "Sang pour sang", sur lequel Johnny chante un texte ("Quelques cris") que Françoise Sagan lui avait écrit trois ans plus tôt.
"Marie" (2002)
Ecrit par Gérald de Palmas, sur une commande de Pascal Nègre alors président d'Universal France, ce single est le plus vendu de tout le répertoire de Johnny (1.400.000 exemplaires).
"Un dimanche de janvier" (2016)
Après plusieurs albums sans relief, Johnny revient au premier plan avec l'album "De l'amour" et ce titre qui évoque les marches ayant suivi les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher.