On peut être une icône de la chanson française et subir, parfois, les critiques de la presse. Sylvie Vartan en a fait l'expérience au cours de ses 60 ans de carrière. Invitée de Culture Médias ce lundi, à l'occasion de sa tournée d'adieu "Je tire ma révérence", dont Europe 1 est partenaire, la chanteuse a regretté les commentaires "pas très élogieux" dont elle a pu faire l'objet par le passé.
"Je ne lisais pas trop la presse", corrige-t-elle toutefois. Une presse qui avait par exemple qualifié de "pyjama" son ensemble pantalon-veste, loin de passer inaperçu au cours de l'hiver 1965. "Notre génération a amené tout ça : la médiatisation à outrance, les tabloïds... On a été les premiers à expérimenter tout ça", se souvient l'artiste aux 40 millions de disques vendus.
"On ne s'occupait pas du tout ce qu'on disait"
De plus en plus sous le feu des projecteurs, Sylvie Vartan évoque une situation "assez pénible", plus particulièrement en deuxième partie de carrière. "Au début, on était pris dans une espèce de tourbillon permanent. Nous étions toujours sur les routes, on chantait, on allait dans des hôtels, on voyageait et le tout dans le bonheur et dans une folie totale. Et on ne s'occupait pas du tout ce qu'on disait et de ce qu'il se passait autour. Ce qui était important, c'est que nous faisions et le plaisir qu'on y trouvait".
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Durant ses six décennies sur scène, Sylvie Vartan s'est affichée en couverture de magazines plus de 2.000 fois, soit davantage que Brigitte Bardot ou encore Catherine Deneuve. Désormais au crépuscule de son immense carrière, l'interprète de La Plus Belle pour aller danser captera une dernière fois la lumière les 8, 9 et 10 novembre prochains au Dôme de Paris, puis les 24, 25 et 26 janvier 2025 au Palais des Congrès. Une ultime tournée pour clore son glorieux chapitre dans le livre de la chanson française.