A la fin des années 50, Brigitte Bardot achète une maison sur la route des Canebiers à Saint-Tropez. La bâtisse, appelée La Madrague, et l'atmosphère qui entoure sa localisation à la fin de l'été, seront ensuite traduites en chanson par le parolier Jean-Max Rivière. Et l'actrice connaîtra ainsi son premier vrai succès musical à l'été 1963.
Tandis que, sur les devantures des cinémas, Brigitte Bardot s’affiche aux côtés de Michel Piccoli, dans Le Mépris, avec "La Madrague", elle finit d’endosser une image qui ne la quittera plus ensuite. Icône subversive, mine insolente, la blonde fardée renverse tous les codes et l’image des femmes d’alors, qui sont plutôt des "baby dolls" aux airs d'enfants. Brigitte Bardot, elle, incarne plutôt la femme indépendante.
Le début d'une collaboration avec Serge Gainsbourg
"La Madrague" a eu tellement de succès que Brigitte Bardot s’est permis une petite exigence ensuite : elle a demandé à ce que Serge Gainsbourg lui écrive des chansons. Et ce sont aussi celles-ci qui contribueront à faire d’elle une véritable icône, de "Harley Davidson" à "Bonnie And Clyde".
Depuis, beaucoup d’artistes s’emparent de "La Madrague" : Laurent Voulzy, la star de télé-réalité Loana et, plus récemment, Angèle, en piano-voix.