Anthony FAVALLILa matinale week-end

(En co-diffusion avec CNEWS) Anthony Favalli orchestre chaque week-end le débat de la matinale en compagnie de Guillaume Bigot et d'Isabelle Moreau.

Dans le nouveau thriller de Bernard Minier, des personnages confinés et "faits comme des rats"

bernard minier 1:21
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Nicolas Carreau, édité par Tiffany Fillon
"La Vallée" : c'est le nom du huitième roman de Bernard Minier, publié chez XO éditions et sorti le 20 mai. Ce thriller signe le retour du héros Martin Servaz, qui, cette fois, se retrouve confiné dans une vallée en proie à une série de meurtres. Au micro d'Europe 1, Bernard Minier, est revenu sur cette intrigue inspirée de notre réalité du confinement. 
INTERVIEW

Le 20 mai, La Vallée (XO éditions), nouveau thriller de l'écrivain Bernard Minier est sorti en librairie. Pour son huitième roman, l'auteur s'est inspiré de la crise sanitaire pour construire une intrigue mêlant enquête policière, meurtres et confinement. "Tout prend des proportions extraordinaires", commente-t-il au micro d'Europe 1. 

Dans La Vallée, Martin Servaz n’a pas le moral. Il est suspendu, il attend son conseil de discipline à cause de ses méthodes de policier peu orthodoxes. En attendant, il s’occupe de son fils, Gustav. Une nuit, il reçoit un appel de Marianne, son ex-compagne disparue huit ans plus tôt. Elle capte mal, mais elle a quand même le temps de lui expliquer qu'elle n’est pas morte, qu’elle s’est évadée et qu’il faut qu’il vienne la chercher, sans appeler la police.

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Il fonce. Mais sur place, aucune trace de Marianne. Il se retrouve alors à demander de l’aide aux moines d’une abbaye à proximité. En parallèle, des crimes ont lieu et un pan de montagne s’effondre. Étrange écho à la réalité, la vallée se retrouve confinée. 

"La tension monte encore plus"

"J'ai imaginé toutes les émotions, tous les états d'esprit et états d'âme par lesquels on passe quand on est coupé du reste du monde, enfermé et qu'on ne peut pas se livrer à ses activités habituelles", commente Bernard Minier au micro d'Europe 1. "La tension monte encore plus parce qu'ils sont faits comme des rats. Ils ne peuvent pas s'en aller. Tout prend des proportions extraordinaires", poursuit l'écrivain. 

Tout au long du récit, la tension ne cesse de grimper jusqu’à l’épilogue. Un moment de détente avant de reprendre son souffle pour une nouvelle aventure de Martin Servaz.