Gastronomie : "Avec 'Le Jules Verne', je veux représenter une cuisine simple", révèle le chef Frédéric Anton
Invité de Nikos Aliagas, Frédéric Anton, chef étoilé et meilleur ouvrier de France réagi à sa prise en main des cuisines de l'un des restaurants les plus mythiques Paris, "Le Jules Verne", dont il reçoit les clés ce lundi matin.
C'est l'un des restaurants mythiques de la capitale. "Le Jules Verne", qui trône au deuxième étage de la Tour Eiffel, change gestion ce lundi et passe dans les mains de Frédéric Anton. Invité de Nikos Aliagas , le chef étoilé et meilleur ouvrier de France dévoile son projet pour ce lieu perché à 124 mètres de haut, qui offre l'une des plus belles vues de la capitale.
"Donner une nouvelle fraîcheur" à la cuisine et au restaurant. "Je suis très honoré d'avoir les clés du 'Jules Verne'", dit le chef au micro d'Europe 1, avec un sourire dans la voix. Pour autant, le chef va devoir prendre son mal en patience avant de rentrer dans le vif du sujet : "nous allons seulement rouvrir début mai 2019, car il y a beaucoup de travaux. On va repenser, revisiter la cuisine et redécorer le restaurant pour lui donner une nouvelle fraîcheur". Une sorte de retour à la case départ pour le local qui était tenu par Alain Ducasse depuis plus de 10 ans.
Revisiter tous les plats classiques. Pour se démarquer de son prédécesseur, Frédéric Anton va également faire son propre menu. "Je veux représenter une cuisine simple. C'est-à-dire un produit, une saison, la France", dévoile le chef. "Pour les Français ou les étrangers, c’est aussi avoir des repères : qu’est-ce qui représente la France ? Une asperge, une volaille de Brest ?", se demande-t-il. "Tous ces produits à la fois représentent notre terroir, mais aussi notre cuisine, donc je vais revisiter tous ces grands plats classiques, tous ces produits que l’on va retrouver tout au long de l’année pour en faire une belle cuisine française".
La fin d'une bataille avec Alain Ducasse. Quant à la bataille culinaire et judiciaire qui lui a permis avec Thierry Marx de reprendre la concession des restaurants de la Tour Eiffel à la barbe d'Alain Ducasse, qui a été jusqu'à se pouvoir en cassation , le chef l'assure, tension est retombée. "Je suis très serein, c'est très tranquille. C'était une belle compétition, je suis heureux de l'avoir remporté et maintenant, je suis prêt à travailler".
