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G.P.
Sur Europe 1, l'écrivain évoque son dernier roman, "La jeune fille et la nuit", dont l'intrigue se déroule à Antibes, sa ville natale.
INTERVIEW

Après un transfert très commenté des éditions XO vers l'éditeur Calmann-Lévy, Guillaume Musso est de retour en librairie. Son seizième roman, La jeune fille et la nuit, sort mardi. "Je commence le début de ma troisième carrière", commente avec humour l'écrivain, au micro d'Europe matin.

"C'était accepté de prendre des lieux que je connais par cœur". Dans ce nouveau livre, on est loin de New York, ville dont l'auteur avait fait le théâtre de ses intrigues précédentes. Pour La jeune fille et la nuit, direction la Côte d'Azur et plus précisément Antibes, la ville natale de Guillaume Musso. L'histoire est simple : Thomas, écrivain, s'est exilé à New York parce qu'il a tué quinze ans plus tôt un homme, qu'il a emmuré dans le gymnase de son collège. Mais aujourd'hui, le bâtiment va être démoli.

Malgré les liens apparents avec sa vie (l'âge du narrateur, la ville d'Antibes), Guillaume Musso tient immédiatement à préciser : "je suis tout sauf un auteur d'autofiction". "C'était accepté de prendre des lieux que je connais par cœur et de mettre cela au service d'un récit", indique le romancier. "Le fait de vouloir écrire sur Antibes, cela a ouvert la porte à des souvenirs de l'adolescence", explique-t-il.

"Le roman est une contribution à part égale entre celui qui l'écrit et celui qui le lit". Dans les studios d'Europe 1, Guillaume Musso ne cache pas son impatience : il a hâte que les premiers lecteurs lisent son livre. "J'ai toujours pensé, comme Paul Auster, que le roman est une contribution à part égale entre celui qui l'écrit et celui qui le lit", souligne l'écrivain. "Le roman est écrit, mais il ne va commencer à exister qu'à partir du moment où les gens vont le lire et les personnages exister."