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Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, l'écrivain revient sur ses débuts et raconte comment il s'est, pendant longtemps, posé beaucoup de questions sur son succès.

Il y a 25 ans sortait Le vol des cigognes, le premier roman de Jean-Christophe Grangé. En quelques années, il est devenu l'un des auteurs de romans policiers les plus populaires. Chez Anne Roumanoff mardi, à l'occasion de la sortie de son nouveau livre La dernière chasse, il évoque ses débuts et ses difficultés à appréhender sa réussite littéraire.

 

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"Est-ce que le succès va durer ?" "Quand j’ai écrit mon premier livre, j’ai beaucoup souffert, chaque mot me pesait. (...) Le deuxième a été une épreuve encore plus dure. Le deuxième livre, c’est le moment où vous savez si vous êtes un auteur, ou juste un journaliste (son ancienne profession, ndlr) qui a écrit un bouquin", raconte Jean-Christophe Grangé. Malgré les bonnes ventes, l'écrivain était donc un homme pétris de doutes à ses débuts. Traversé de questions, l'auteur avait des difficultés à se sentir à sa place. "Il y a des artistes qui ont du succès et ils estiment que c’est normal car ils sont géniaux. Et puis il y a d’autres artistes, comme moi, qui se demandent s'ils sont légitimes, si le succès va durer", ajoute l'écrivain.

Jean-Christophe Grangé confie même qu'il a "énormément souffert du succès". "Cela a toujours été une angoisse pour moi, (...) après mes premiers livres, j'ai fait une dépression dont, je pense, une des raisons a été le succès", affirme l'auteur des Rivières pourpres. "Maintenant je suis plus cool, mais à l’époque, je me suis effondré à cause de ça", estime-t-il.