Jean-Paul Belmondo publie ses mémoires, "Mille vies valent mieux qu'une". 2:15
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C.O. , modifié à
Invité jeudi sur Europe 1, à l'occasion de la publication de ses mémoires, Jean-Paul Belmondo raconte comment il a surmonté les épreuves de sa vie.
INTERVIEW

A 83 ans, Jean-Paul Belmondo publie ses mémoires, Mille vies valent mieux qu'une (Fayard). Un bon résumé de sa vie, faite de succès, avec 80 films au palmarès, mais aussi d'épreuves, comme lorsqu'il est victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001. "C'était un coup dur parce que je ne parlais presque pas et j'avais dans la tête 'il faut que je parle pour pouvoir jouer'. Mais je crois que je suis né avec le moral. Ma mère et mon père me disaient toujours, 'si tu as des ennuis, tu vas les vaincre', et j'ai toujours vaincu", confie-t-il jeudi dans la matinale d'Europe 1.

Des débuts compliqués. Pour devenir acteur aussi, Bebel a dû se battre. Alors qu'il réussit le conservatoire, certains lui disent qu'il n'est pas à la hauteur. "Quand on m'a dit que je ne pouvais pas le faire, je suis rentré chez moi j'avais 16 ans et j'ai pleuré. Mon père m'a dit 'mais pourquoi tu pleures ? Il faut les vaincre'. Et je l'ai fait".

Bebel le clown. Car Jean-Paul Belmondo a le jeu dans la peau, comme Jean Dujardin et Albert Dupontel, qu'il dit estimer beaucoup aujourd'hui. Petit, quand il expliquait à sa mère qu'il voulait être clown, celle-ci répondait qu'il l'était déjà. "Elle encourageait toujours mon métier. Elle pensait que j'étais un clown car je faisais le clown toute la journée. Elle aimait ça. Elle m'emmenait au cirque", se souvient-il.

Gardien de but. Pourtant s'il n'avait pas été acteur, Bebel n'aurait pas forcément adopté le nez rouge. "J'aurais fait footballeur. J'aurais été gardien car je savais me servir de mes mains".