Il n'a pas encore dit son dernier mot, mais c'est pour bientôt. Ce samedi soir, Jean-Pierre Foucault passera en prime, sur TF1, le fauteuil de chef d'orchestre de l'émission "Qui veut gagner des millions". Juste avant cette transmission, il était l'invité de l'émission La table des bons vivants, pour se dévoiler aussi coté cuisine.
Passage de relais. "Cancre invétéré" d’après lui, l'animateur a commencé en radio en remportant un concours organisé par Radio Monte-Carlo. Depuis, et ce depuis cinquante ans désormais, il n'a pas quitté le paysage audiovisuel français, au rythme d'émissions telles que Sacrée soirée, Intervilles, la présentation de l'élection de Miss France ou encore Qui veut gagner des millions, depuis 2000. Il transmettra d'ailleurs les rênes du jeu ce samedi soir au nouveau chouchou de la première chaîne, Camille Combal.
"Guy Lux m’a passé le relais et j’ai trouvé qu’il était temps que je passe le relais sur certaines de mes activités, notamment Qui veut gagner des millions qui était en sommeil depuis trois ans. Quand TF1 m’a dit 'on le reprend', j’ai dit non. (…) Si vous voulez, je vous en fait une dernière et je passe le relais."
Au bord de l'eau. Le concept proposé lui permet, avec Camille Combal, de boucler la boucle. "Ce soir, il est mon dernier candidat et la semaine prochaine, je serai son premier candidat", détaille Jean-Pierre Foucault qui confie d'ailleurs ne pas vivre souvent à Paris et retourner "le plus souvent possible" chez lui "au bord de l’eau à Carry-le-Rouet" à côté de Marseille. L'endroit parfait pour ce bon vivant, amateur de poisson. "Le petit rouget en papillote, sept minutes au four avec une petite goutte d’huile d’olive, il n’y a pas meilleur", glisse-t-il, tout en avouant également un penchant pour la frisée à l'ail et toute sortes de...potages.
Le questionnaire des bons vivants
Pour mieux le connaître côté fourchette, l'animateur est passé sur le gril des interrogations de Laurent Mariotte :
-Le goût de votre enfance ?
"C'est ce que me faisaient ma tante ou ma mère : la blanquette de veau à l'ancienne ou le chou farci."
-Votre plus beau repas ?
"C'était le dernier repas où toute la famille était réunie, à Noël 1961, parce que mon père nous a quittés en février 1962, hélas. C'est un repas dont je me souviens. je sens encore la cuisine de ma tante, qui était, par dessus le marché, cuisinière en maison et qui, de temps en temps, venait faire la cuisine chez nous."
-Votre pire repas ?
"En allant à Marrakech pour le jour de l'An. J'étais tout à fait par hasard assis à côté d'une copine (dans l'avion, ndlr.) Passe le chariot, je lui dit 'Tu veux manger quelque chose ?'. On regarde le menu et on a pris chacun un croque-monsieur. C'est la première fois que j'ai mangé un croque-monsieur en carton !"
-Le plat que vous ne pouvez pas manger ?
"Il n'y en a pas. Malheureusement, c'est mon énorme défaut, je mange absolument tout."
-Votre mot préféré en cuisine ?
"Encore."
-Quels sont les invités de votre dîner idéal ?
"Mes proches, incontestablement. Ma famille et mes amis. Un dîner, ça se partage. Un jour, avec des amis qui m'étais chers et qui le sont un peu moins maintenant, une Cheval-Blanc 1947, mon année de naissance. J'ai servi, il y en a un qui a bu. Je me suis dit 'Il va bien me dire quelque chose sur le vin." Rien de rien."
-Quel plat emmèneriez-vous sur une île déserte ?
"Pas un plat, un briquet et un hameçon. Autour de l'île déserte, il y a un garde-manger exceptionnel qui s'appelle l'océan. On peut faire soit des rougets, soit une bouillabaisse, ce que vous voulez."
-Quelle est votre adresse secrète ?
"A la maison."
-Quel est le dernier plat que vous avez cuisiné ?
"Un potage avec un gros poisson, au Maroc. J'avais pris un bar qui faisait plus de trois kilos, c'était très bon."
-Le mot de la FAIM ?
"Merci Laurent, venez vite à la maison me faire à manger."