Un an après la disparition de Johnny Hallyday, le patron de sa maison de disques se confie. Thierry Chassagne, le président de Warner Music France, a longuement raconté sa relation avec le chanteur, dans un entretien au Journal du Dimanche. "Ces histoires d’héritage ne me concernent pas. Ce que je peux vous dire, c’est que Johnny était obsédé par la mort. Nous en avons parlé plein de fois ces dernières années. Il était très inquiet pour l’avenir de ses petites filles", a-t-il déclaré.
"Tout est remonté d'un coup". Thierry Chassagne a accompagné la carrière de Johnny Hallyday à partir de 2006, année du transfert de l'artiste de chez Universal, sa maison de disques durant 45 ans, vers la Warner. "Quand il est mort, j’ai eu l’impression de perdre un bout de ma vie. Nous avons vécu plein de trucs dingues sans que je m’en rende compte sur l’instant. Tout est remonté d’un coup", a-t-il témoigné.
Le succès de l'album posthume. Le patron de la Warner s'est également félicité des ventes de l'album posthume de Johnny Hallyday, Mon pays c'est l'amour, paru mi-octobre. "Nous en avons vendu plus de 1,2 million, dont 97 % d’albums physiques. On a beaucoup parlé de l’image écornée de Johnny à cause des questions d’héritage. Cette adhésion fantastique du public prouve le contraire. Cet album a permis aux fans de réentendre la voix de leur idole et de s’abstraire du tapage médiatique", s'est réjoui Thierry Chassagne.
Le patron de la Warner s'était exprimé sur Europe 1, quelques jours avant la parution de cet album posthume. "Il espérait faire les stades derrière. Ce n'était pas un album où il voulait faire passer un message", avait-il confié à Nikos Aliagas.