Ce dimanche, c'est le moment de visiter des lieux exceptionnels, habituellement fermés au public pour le dernier jour des Journées européennes du patrimoine. L'Élysée, Matignon, le chantier de Notre-Dame... il y en a pour tous les goûts. D'autant que les Français ont beaucoup d'attachement pour leur patrimoine.
C'est "un trésor commun" qu'il faut chérir pour ces Parisiens qu'Europe 1 a rencontrés. "Ça fait partie de notre culture, il est bien que les jeunes aillent voir un petit peu tout ce que les gens avant nous ont fait", insiste une Parisienne. "Mon monument préféré ? Notre-Dame. Je suis très attachée au patrimoine. J'aime beaucoup visiter les châteaux, notamment les châteaux de la Loire, je connais bien" sourit une autre. "Je suis ravie de voir qu'énormément de personnes s'y intéressent, c'était indispensable", ajoute une dernière.
Un don pour préserver les monuments
Si les Journées du patrimoine permettent de visiter, de mieux connaître ce qui fait la beauté et la culture de la France, c'est aussi un moyen de mettre en lumière la Fondation du Patrimoine qui cherche à restaurer et préserver les édifices français. Pour découvrir les monuments concernés, il suffit de se rendre sur le site fondation-patrimoine.org. Il suffit de rentrer son code postal pour découvrir les monuments concernés près de chez soi et faire un don pour participer à leur sauvegarde.
>> LIRE AUSSI - Journées du patrimoine : «On en est tous collectivement responsables», insiste Stéphane Bern
Par exemple, du côté de la Rochelle, en Charente-Maritimes, on peut participer à la sauvegarde de la maison de Pierre Loti, à Rochefort, figure emblématique du territoire. Une possibilité qui réjouit Hervé Blanchet, le maire de la ville. "Cette convention avec la Fondation du patrimoine permet une vraie dynamique et depuis qu'on est conventionné, on a eu beaucoup de particuliers, mais également quelques institutionnels. On est très heureux de ce partenariat qui nous donne aussi une visibilité nationale, on a eu des dons de gens qui n'étaient pas de notre territoire", explique-t-il.
D'ici fin 2024, cette cagnotte doit atteindre 310.000 euros et aujourd'hui, elle en est à peu près 200.000 euros.