Gilles Simeoni, 48 ans, a été élu président de la Collectivité territoriale de Corse, le mini-gouvernement de la Corse. Il a obtenu 24 voix nationalistes sur 51. Un tonnerre d'applaudissements a accueilli l'annonce de son élection. Des dizaines de nationalistes massés dans les tribunes ont scandé "Liberta" en agitant des drapeaux corses à tête de Maure.
Premier maire nationaliste d'une grande ville corse depuis 2014, Gilles Simeoni qui conduisait la liste nationaliste "Per a Corsica" aux élections régionales, est un militant passionné prônant le dialogue, l'ouverture et le consensus.
Libérer les prisonnier. Un peu plus tôt, Jean-Guy Talamoni avait été chaleureusement acclamé par la même assemblée pour son élection de président de l'Assemblée de Corse. Tout juste élu, il a réclamé la libération des prisonniers "politiques" corses.
Les nouveaux dirigeants, tous deux avocats à Bastia, incarnent le renouveau du nationalisme dans l'île, défendant depuis des décennies la culture, la langue, le patrimoine et les droits politiques et économiques des insulaires.