Au fil des ans et des films, Éric Toledano et Olivier Nakache se sont imposés comme les références en matière de comédies humaines. Six ans après l'immense succès populaire d'Intouchables, le duo de réalisateurs revient avec Le sens de la fête, présenté samedi au festival d'Angoulême, où il a été acclamé. Une bande de bras cassés, des gags : tous les ingrédients sont réunis pour un nouveau succès.
Bacri en tête d'affiche. Si vous avez vu Nos jours heureux, le film qui a popularisé le duo Toledano-Nakache, vous retrouverez la même ambiance dans Le sens de la fête, une histoire de bande, dans un lieu unique et dans un temps donné. En l’occurrence, une nuit de mariage dans un beau château, vue des yeux de Max, traiteur depuis 30 ans, joué par Jean-Pierre Bacri. Mais rien ne va se passer comme prévu…
Une tendre comédie. D'autant que Max est entouré d'une bande de bras cassés, notamment Gilles Lellouche en chanteur ringard et Jean-Paul Rouve en photographe. "C'est un photographe à l'ancienne, qui n'a pas vu le numérique arrive. Il s'accroche à son métier, un peu comme les vieux métiers à l'ancienne", explique le comédien, qui avait déjà tourné avec Toledano et Nakache dans Je préfère qu'on reste amis et Nos jours heureux.
Le sens de la fête, déjà la sixième réalisation du tandem, est un film tendre, drôle et humain. "C'est une zone de turbulences le mariage, il y a beaucoup de stress. Des gens préparent ça pendant six mois au millimètre près. Et puis il y a les familles adverses qui se détestent. Mais notre parti-pris est de regarder tout ça à travers les yeux de ceux qui travaillent", racontent-ils. Preuve que le film devrait cartonner à sa sortie, le 4 octobre : samedi, à Angoulême, les spectateurs ont rempli la dizaine de salles du multiplexe de la ville, un record en dix ans de festival.