Le groupe américain The Eagles a porté plainte contre un hôtel mexicain appelé "Hotel California", accusant les propriétaires d'insinuer que l'établissement est à l'origine de sa célébrissime chanson pour en tirer profit.
"Hotel California", une métaphore du rêve américain. Propulsés au sommet des classements de ventes mondiaux avec cette chanson sortie en 1976, les rockeurs country demandent à cet hôtel d'abandonner le nom et de renoncer aux bénéfices tirés des produits dérivés à l'image de cette enseigne. Les Eagles ont donné plusieurs explications à leur morceau, le plus souvent interprété comme une métaphore des promesses et écueils du rêve américain plutôt qu'un hommage à un hôtel en particulier.
Un "hotel California" depuis les années 1950. Situé en bord d'océan Pacifique, à la pointe sud de la Basse Californie, au Mexique, l'établissement avait été appelé Hotel California dès son ouverture dans les années 1950 mais son nom a ensuite changé plusieurs fois jusqu'à ce que de nouveaux propriétaires y reviennent en 2001, selon la plainte déposée cette semaine devant un tribunal fédéral de Los Angeles. Ses propriétaires, un couple de Canadiens, Debbie et John Stewart, ont joué de la relation supposée avec la fameuse chanson, accusent les Eagles.
De nombreuses "coïncidences" avec la chanson. "Les consommateurs qui visitent l'hôtel et achètent les produits des accusés rentrent ensuite aux États-Unis avec ces produits et disent à d'autres qu'ils ont visité 'l'Hôtel California rendu célèbre par les Eagles'", est-il écrit dans leur plainte, qui cite des commentaires laissés par des clients en ligne. Le site de l'hôtel souligne notamment que "de nombreux visiteurs sont fascinés par les 'coïncidences' entre les paroles de ce tube et l'hôtel".
"Il existe de nombreuses histoires. Faits ou mythes, personne n'en est sûr. Toutefois une rumeur, inventée dans les année 1990 par quelqu'un n'ayant aucun lien avec les propriétaires de l'hôtel, affirme que les Eagles en ont à une époque été les propriétaires. C'est totalement faux", est-il toutefois écrit sur le site.