Publicité
Publicité

Manu Katché : "En 1993, j'ai éteint la lumière à Woodstock"

Clémence Olivier - Mis à jour le . 1 min

Invité jeudi au micro d'Anne Roumanoff sur Europe 1, le batteur Manu Katché, dont le nouvel album "The Scope" vient de sortir, raconte l'un de ses plus grands moments de scène aux côtés de Peter Gabriel, en clôture du festival de Woodstock en 1993.

Il a rythmé les œuvres de Michel Jonasz, Sting, Véronique Sanson ou encore Jean-Jacques Goldman. Jeudi, au micro d'Anne Roumanoff, sur Europe 1, le batteur Manu Katché , dont le dixième album, The Scope, vient tout juste de sortir, est revenu sur l'un de ses concerts les plus marquants. C'était en 1993, aux côtés de Peter Gabriel sur la scène de Woodstock. "On a joué devant 300.000 personnes", se souvient le musicien. "Ce qui était dingue c'est que Bob Dylan a ouvert le festival et nous on l'a terminé".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Je continuais le rythme pour que les gens continuent à chanter"

Sur scène, le chanteur et ses musiciens clôturent leur concert avec Biko, un morceau écrit en hommage au militant sud africain Steve Biko, l'une des figures de la lutte anti-apartheid. "Peter Gabriel a fait reprendre en chœur le refrain "Biko because Biko" par tous les gens présents, les musiciens et le public", se rappelle Manu Katché. "Il est ensuite parti de la scène avec le poing levé suivi par les musiciens les uns après les autres : le bassiste, le clavier, le guitariste… Ce qui fait qu'il ne restait que moi sur scène à la batterie. Je continuais le rythme pour que les gens continuent à chanter", détaille-t-il.

"C'est l'un de mes plus grands moments de scène"

Un moment mémorable pour le batteur qui s'est fait connaitre du grand public français pour avoir été jury dans l'émission de télévision Nouvelle Star, diffusée sur M6 au début des années 2000. "Quand il y a 300.000 personnes qui chantent 'Biko because Biko', je peux vous dire que c'est très impressionnant", confie le batteur, vingt-six ans après. "Moi avec ma batterie, j'ai descendu le volume tout doucement, au même titre que les lumières baissaient, et j'ai quitté la scène en laissant les gens chanter", raconte-t-il encore. "C'est l'un de mes plus grands moments de scène", assure Manu Katché. "Ce que je dis souvent, c'est que j'ai éteint la lumière à Woodstock".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

 

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Culture
Plus d'articles à découvrir