La traversée du désert, le retour à l'anonymat après avoir atteint le haut de l'affiche : Michel Blanc n'a jamais connu ça. "J'ai eu cette chance", confie-t-il dans De quoi j'ai l'air. "Plus j'avance, plus je me dis qu'un jour ça va me tomber dessus". Le 31 août prochain, l'acteur sera à l'affiche d'Un petit boulot, avec Romain Duris et réalisé par Pascal Chaumeil. Un film de plus, à ajouter à la longue liste qu'il compte déjà, lui qui accumule près de 70 longs-métrages en tant qu'acteur.
"On avance que quand on a une certaine peur". Michel Blanc ne se sent pas à l'abri pour autant. Ce sentiment lui semble nécessaire pour continuer. "On avance que quand on a une certaine peur, un doute, le trac", indique le comédien. "Pour moi, c'est essentiel. (...) Ne jamais considérer que les choses sont acquises", affirme Michel Blanc.
"Je prends le bus, je fais mes courses, les gens me parlent". L'acteur est donc toujours alpagué dans la rue et cette situation lui va très bien. "Je l'ai toujours vécue agréablement", explique Michel Blanc. "Je prends le bus, je fais mes courses, les gens me parlent. (...) C'est intéressant ce qu'ils me disent". D'ailleurs, même 38 ans après le premier épisode des Bronzés, une des premières choses qu'on lui dit encore reste : "Qu'est-ce qu'on rit avec Les Bronzés".
>> Retrouvez ici l'intégrale de l'émission De quoi j'ai l'air ?