Son visage est devenu tristement célèbre. Anne Frank, une adolescente juive, s'est cachée dans les bureaux de l'entreprise de son père avec sa famille, à Amsterdam, pour échapper à la déportation pendant la Seconde Guerre mondiale. Après deux ans passés dans ce refuge, Anne et sa famille sont arrêtés puis déportés. Selon une nouvelle enquête, relayée dans le livre Qui a trahi Anne Frank ?, publié aujourd'hui en France, c'est un notaire juif qui les aurait trahis pour sauver sa propre famille.
La cachette découverte en 1944
Son histoire est célébrissime. C'est elle-même qu'il l'a racontée dans son journal intime, connu sous le nom du Journal d'Anne Frank, en 1942. Elle se cache dans les bureaux de la société Opekta avec sa famille pour échapper aux rafles. Mais en août 1944, la cachette est découverte et Anne Frank, déportée. Elle mourra au camp de Bergen-Belsen.
Une enquête plus approfondie est "nécessaire"
Jusqu'à maintenant, malgré de nombreuses théories, on ignorait le nom de l'informateur, celui qui les a dénoncés. D'après un ancien agent du FBI, qui a mené une enquête de six ans, racontée dans un livre de l'auteure canadienne Rosemary Sullivan, intitulé Qui a trahi Anne Frank ?, et disponible aujourd'hui en France. Il s'agirait d'un certain Arnold Van den Bergh, un notaire juif qui aurait dénoncé les Frank pour sauver sa propre famille. Il est mort en 1950. Le directeur de la Maison d'Anne Frank appelle à la prudence. Et même si l'hypothèse est intéressante, il considère qu'une enquête plus approfondie est nécessaire.