Un motif raté, un dessin qui a mal vieilli ou encore le prénom d’un ex. Il peut vous arriver de regretter ce tatouage dont vous étiez si fier il y a quelques années, au point de vouloir vous en débarrasser. Oui, un tatouage, c’est pour la vie… Mais il existe des moyens de le cacher, de l’améliorer ou de l’effacer. A l’occasion du Mondial du tatouage, qui a lieu à Paris de vendredi à dimanche, Europe1.fr fait le point sur les deux options existantes.
Premier choix : se faire tatouer un autre dessin par-dessus. Le recouvrement s’est fortement développé ces dernières années. Avant, on avait tendance à recouvrir son ancien tatouage avec de gros aplats de couleur noire. Aujourd’hui, le recouvrement est devenu tout un art. Première étape : trouver un tatoueur expérimenté, puisqu' outre ses qualités artistiques, ce dernier devra être capable de cacher correctement le motif incriminé. Deuxième étape : se mettre d’accord sur le nouveau dessin, en fonction des contraintes techniques. Si vous n’êtes pas amateurs des aplats noirs, il vous faudra trouver le bon dessin, qui devra être au moins trois fois plus grand que l’ancien. Sachez également qu’il est possible de raviver les couleurs d’un tatouage devenu terne au fil des ans.
Deuxième choix : le faire effacer au laser. L’option la plus radicale est celle du laser. Elle peut apparaître idéale, mais présente de nombreux inconvénients. Le premier est économique : selon le type de laser utilisé, le prix d’une séance peut aller de 100 à 400 euros, sachant que plusieurs consultations seront nécessaires, selon le type et la qualité de l’encre du tatouage en question. La technique du laser est également longue, puisque les séances doivent être espacées de deux mois, le temps nécessaire pour le corps d’absorber l’encre dissoute. Il faut deux ans minimum pour faire disparaître un tatouage. Enfin, sachez que l’effacement d’un tatouage au laser est très douloureux. Mieux vaut donc se poser la question d’un recouvrement avant de s’engager dans ce processus long et difficile.