Avant d'avoir à ferrailler avec les leaders syndicaux, il s'est rêvé en explorateur. Passionné de paléontologie, de géologie et de zoologie, Pierre Gattaz, l'ancien président du Medef, a tenu à saluer sur Europe 1 la réouverture de Beauval. Le célèbre parc zoologique, qui accueille de nouveau du public depuis mardi matin en demi-jauge et sans pass sanitaire, est un lieu qu'il affectionne tout particulièrement, louant notamment le modèle mis en place par Rodolphe Delord, le directeur de Beauval, fils de la fondatrice.
Le zoo de Beauval "fait travailler 1.100 personnes"
"J'ai toujours adoré la nature, les animaux, les plantes, les arbres. Et puis, je suis allée voir le zoo de Beauval en famille il y a quelques années. J'ai rencontré Rodolphe Delord, le propriétaire, qui est un type absolument incroyable parce que c'est un autodidacte. Il a tout simplement réussi l'un des plus beaux parcs du monde", s'enthousiasme Pierre Gattaz, "Invité inattendu" de la matinale d'Europe 1. "Il fait travailler 1.100 personnes, a réalisé des dizaines de millions d'investissements. C'est absolument remarquable. Sur le côté entrepreneurial, sur la prise de risque... c'est un modèle inouï. Il nous faudrait des dizaines, des centaines de Rodolphe Delord en France !", estime encore l'actuel président de l'association BuisnessEurope.
Dernière réalisation majeure au sein du parc : le dôme équatoriale, une gigantesque serre circulaire de 38 mètres de haut couvrant une surface d'un hectare, qui accueille quelque 200 espèces emblématiques des forêts tropicales. "Il a fait construire ce magnifique dôme, qui me rappelle un peu certaines scènes de Jurassic Park. Il y a aussi ce côté évasion, ce côté rêve", relève Pierre Gattaz.
"Au-delà d'être un simple zoo, c'est un laboratoire de conservation d'espèces"
Pandas, rhinocéros blanc, éléphants d'Afrique… à l'heure où les zoos sont de plus en plus critiqués, Beauval entend se placer en défenseur des espèces rares. "Ces zoos sont de moins en moins des zoos d'observation, où ces pauvres bêtes mouraient dans des enclos, mais de plus en plus des lieux de préservation de la nature, de développement scientifique aussi", pointe encore Pierre Gattaz.
"Au-delà d'être un simple zoo, c'est un laboratoire de conservation d'espèces. Rodolphe Delord travaille avec beaucoup de scientifiques, beaucoup d'autres parcs sur la conservation des espèces. Les animaux s'y épanouissent parce qu'ils ont beaucoup d'espace et parce qu'il y a beaucoup de personnel pour les soigner et les observer", assure-t-il.